Daech revendique l’attentat de Londres, plusieurs arrestations et des perquisitions
L’attentat à Londres samedi soir a été commis par «une unité de combattants de l’État islamique», a rapporté l’agence de propagande de Daech, Amaq, dans un communiqué publié lundi à Beyrouth.
Publié le 05-06-2017 à 07h21
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La police britannique a procédé à deux nouvelles perquisitions lundi à l’aube, dans le cadre de l’enquête sur les attaques de Londres samedi soir revendiquées par le groupe État islamique, et a arrêté «plusieurs personnes», a-t-elle annoncé dans un communiqué.
«Aux alentours de 04H15 (03H15 GMT) lundi, les officiers du commandement du contre-terrorisme de la police qui enquêtent sur les attaques terroristes de London Bridge ont perquisitionné deux nouvelles adresses, une à Newham et une autre à Barking» (est de Londres), a indiqué la police, ajoutant qu’un «certain nombre de personnes avaient été arrêtées».
Dimanche, la police londonienne avait déjà procédé à 12 arrestations à Barking, un quartier multiethnique du grand Londres. Il s’agit de sept femmes et cinq hommes âgés de 19 à 60 ans. Un homme de 55 ans a ensuite été relâché sans être poursuivi.
Un photographe de l’AFP a distingué sur place quatre femmes, qui étaient emmenées par la police. Elles se couvraient le visage de leur foulard.
L’attentat s’est produit samedi soir dans le centre de Londres, où une camionnette a écrasé des passants sur le London Bridge, avant d’aller s’encastrer dans une clôture près de la cathédrale de Southwark dans le quartier branché de Borough Market.
Les trois passagers de la camionnette, armés de couteaux, se sont alors précipités dans des bars proches, particulièrement bondés en cette soirée de finale de Ligue des Champions de football qui était diffusée dans les pubs.
Sept personnes ont été tuées et 48 étaient hospitalisées à Londres après cet attentat, d’après la Première ministre Theresa May qui a dénoncé l’ «idéologie malfaisante de l’extrémisme islamiste».
Il s’agit du troisième attentat en moins de trois mois.
Les trois assaillants sont encore non identifiés.