Zilok, l'eBay de la location
Un site belge propose des objets usuels en location. Zilok peut dépanner en cas de besoin. On y trouve perceuse, raclette, tente, Nintendo, livre de cuisine, camionnette, matériel de DJ ou pipe à eau…
Publié le 02-10-2007 à 18h04
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Je veux démolir un mur de ma nouvelle maison. Ben oui, pour agrandir la cuisine. Il faudrait rogner un peu sur la terrasse en béton armé de l’ancien proprio aussi. Elle est trop moche. J’pensais pouvoir le faire sans problème au burin. Mais là, c’est plus possible, c’est trop costaud: c’est comme creuser un tunnel à la petite cuiller.
Ce genre de problème n'arrive pas tous les jours. C'est justement pour ça que personne n'a de marteau piqueur domestique chez soi. Personne? Pas sûr! David, de Uccle, propose le sien sur Zilok. A 50€ la journée avec une caution de 350€. David est disponible tous les jours sauf le dimanche, et on peut même le régler par carte de crédit. Et si on a encore de la force dans les bras, on peut en profiter pour lui louer ses maracas, histoire de mettre un peu d'ambiance le soir, après une bonne journée de boulot.
Centraliser la location
En ligne depuis mardi, Zilok comble un vide sur internet. Celui du marché de la location. Son principe est très proche de celui d’eBay : avec un mot-clef, on déniche l’objet dont a besoin. En entrant un code postal ou le nom d’un lieu, le moteur de recherche fouille les bases de données à la recherche de l’objet demandé. «C’est un créneau inexploré sur le web, explique Gary Cigé, cofondateur de Zilok. Notre ambition est d’unifier un marché très fragmenté. Tant professionnel, pour le matériel de fête par exemple, que domestique.»
Comme sur eBay, le site permet d’évaluer le produit, mais aussi le propriétaire et le locataire, «pour développer la relation de confiance». La localisation est aussi une dimension importante dans le service de location. Elle évite de dépenser trois pleins d’essence pour aller chercher un objet qui coûte à peine plus cher dans le commerce. Elle est cependant limitée à 20km autour du code postal que l’on introduit. Une superficie qu’il serait bon d’élargir, surtout pour les objets plus rares.
Mais avec 800 membres inscrits dès son jour de lancement mardi, Zilok paraît promis à un bel avenir. France et Luxembourg sont déjà repris dans la version francophone d’un site qui sera gratuit jusqu’à janvier. Ensuite, chaque transaction engendrera une commission pour Zilok, en plus d’un droit pour la mise en ligne d’objets. «Notre vocation est d’élargir l’audience, avoue Gary Cigé. Une traduction du site vers l’anglais est en cours». Pour ça, des dictionnaires bilingues sont disponibles sur Zilok.
(Julien RENSONNET)