Optimiste pour l’année 2023, IKEA promet des baisses de prix “dans quelques mois”
Outre des investissements en France et aux États-Unis, deux de ses principaux marchés, IKEA, le leader mondial de l’ameublement, annonce vouloir baisser le prix de ses produits. Objectif ? “En être là où nous en étions avant la pandémie”, assure le grand patron du géant suédois.
Publié le 22-05-2023 à 15h13 - Mis à jour le 22-05-2023 à 15h44
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Pour attirer encore plus de clients en 2023, IKEA contre-attaque et mise sur des prix toujours plus compétitifs ! Après avoir “dû répercuter certaines hausses” sur ses articles phares, le spécialiste de l’ameublement à bas prix a ainsi décidé de faire marche arrière après le pic d’inflation. C’est en tout cas ce que promet son grand patron dans de nombreux entretiens accordés à la presse et aux autorités françaises.
En plus d’investir un milliard en France et deux milliards aux États-Unis, Jesper Brodin, patron de la holding Ingka – qui regroupe la plupart des magasins IKEA dans le monde et représente plus de 90 % de son chiffre d’affaires total – a en effet confirmé à plusieurs reprises vouloir augmenter le pouvoir d’achat de ses clients. Une baisse des prix “n’est pas seulement notre prédiction, mais également notre mission”, a-t-il notamment déclaré la semaine dernière.
Ce magasin IKEA ne veut plus servir de frites, les clients doivent se contenter de pommes de terre bouilliesDes fluctuations et incertitudes le long de la chaîne d’approvisionnement persistent mais “dans quelques mois nous devrions pouvoir en être là où nous en étions avant la pandémie”, selon le dirigeant d’Ingka. Résultats des courses ? “Certains de nos coûts baissent”, ce qui devrait profiter aux clients d’IKEA, promet Jesper Brodin.
IKEA exige du Vlaams Belang qu’il cesse de l’utiliser pour sa propagandeAvec cette annonce, le géant suédois – qui est devenu “une entreprise omnicanal” avec la vente en ligne qui complète l’offre en magasin – espère ainsi rassurer ses clients qui avaient vu le montant de leur ticket de caisse augmenter de 9 % en moyenne depuis décembre 2021.
En 2022, le volume des ventes de meubles avait diminué de 14,1 % en Belgique, selon un rapport diffusé par Fedustria. “Les prix élevés de l’énergie et des matières premières, ainsi que la hausse rapide des coûts salariaux due à l’accélération de l’inflation, pèsent sur l’activité économique. En outre, la crise énergétique, qui n’a pas encore été totalement conjurée, a entraîné une crise de la compétitivité. Du côté de la demande, les consommateurs restent prudents quant à l’achat de biens de consommation durables tels que les meubles, et la conjoncture de la construction n’est pas non plus favorable”, soulignait alors la Fédération belge de l’industrie textile, du bois et de l’ameublement.