“Maxi format”, “Lot familial”, “Format XXL”: l’arnaque au prix dénoncée par une association
Dans un communiqué diffusé ce mercredi 26 avril 2023, l’association française Foodwatch, qui promeut la transparence dans l’agro-industrie et la distribution, pointe du doigt ces articles vendus au “format familial” mais finalement “plus chers au kilo ou au litre”.
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- Publié le 26-04-2023 à 12h14
- Mis à jour le 26-04-2023 à 14h35
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“Format XXL” ou “Lot familial” : les formats spéciaux ont le vent en poupe dans les supermarchés en cette période d’inflation. Pourtant, à en croire Foodwatch, rares sont les “maxi formats” qui constituent une bonne affaire pour les consommateurs.
“De nombreuses personnes souhaitant faire des économies se tournent vers ces bonnes affaires, pensant à juste titre que ces formats vendus en plus grande taille sont plus économiques et moins chers au kilo ou au litre. Mauvaise nouvelle : pas forcément ! ”, assure l’association française dans un communiqué publié ce mercredi. “Encore trop souvent, les supermarchés vendent des formats spéciaux – maxi, familial ou en lot – plus chers au litre ou au kilo que leur format classique. ”
La consommation en baisse de 6 % en un an : ces produits que les Belges achètent moins à cause de l'inflationAlertée sur cette pratique par des consommateurs “agacés”, Foodwatch a ainsi compilé plusieurs exemples d’articles dont le format spécial trompe la clientèle des supermarchés. L’organisation a ainsi relevé début avril une liste de 12 produits “XXL” dont le prix au kilo était plus élevé que le format standard.
L’inventaire des produits cités va des gnocchi à poêler Lustucru, dont le prix au kilo gonfle de 9,9 % entre le paquet de 300 grammes et celui de 500 grammes au Carrefour de Vannes, à la bûche de chèvre Président qui prend 5,5 % au format maxi chez l’Hyper U de Saint-Avé (Morbihan). Autres exemples : la brioche tranchée Harrys, dont le prix au kilo au format maxi enfle de 6,2 % au E. Leclerc de Vannes ou encore les tranches de gouda de la marque Cora dont le prix au kilo a grimpé de 28,3 % dans son format maxi.
Cette liste n’est pas exhaustive et le prix des denrées dépend de chaque magasin ainsi que du moment où il est mesuré – sachant qu’il est très volatil en période d’inflation. Mais Foodwatch estime que “chaque centime de plus payé au kilo ou au litre sur un format spécial est un centime de trop”.
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En septembre 2022, l’association française avait déjà alerté les consommateurs sur un procédé similaire : la “shrinkflation”. Traduite par le terme “réduflation”, la technique – légale pour peu que le poids de la denrée soit bien indiqué – consiste à masquer la hausse des prix des produits en réduisant les quantités dans l’emballage.