Le moustique tigre découvert à 12 endroits en Belgique, dont 9 nouveaux

Le moustique tigre a été découvert en douze endroits différents à travers le pays l’an dernier, dont neuf nouveaux, signalent lundi l’institut de santé publique Sciensano et l’Institut de médecine tropicale d’Anvers (IMT), qui déclarent la saison des moustiques ouverte. Une nouvelle fois, les citoyens sont appelés à surveiller la présence de cette espèce d’insecte.

Belga
 Contrairement au moustique commun qui pique surtout à la nuit tombée, le moustique tigre est actif la journée, essentiellement le matin et avant le coucher du soleil.
Contrairement au moustique commun qui pique surtout à la nuit tombée, le moustique tigre est actif la journée, essentiellement le matin et avant le coucher du soleil. ©tacio philip – stock.adobe.com 

Pour suivre de près la présence de moustiques exotiques en Belgique, les chercheurs combinent la recherche active qu’ils mènent sur le terrain, notamment sur huit parkings d’autoroute où ces insectes peuvent entrer dans le pays via le trafic routier, et les notifications des citoyens sur la plateforme de participation www. SurveillanceMoustiques.be. Cela a permis de trouver le moustique tigre dans 12 endroits différents en 2022, dont trois grâce au monitoring actif et neuf grâce au monitoring passif des citoyens. “Un nombre plus important que prévu”, selon Sciensano et l’IMT.

Les personnes qui pensent reconnaître le petit moustique à rayures noires et blanches, peuvent le photographier et surfer sur www. SurveillanceMoustiques.be afin d’y identifier l’insecte et charger leur photo. Le site web contient de nombreuses informations sur cette espèce, qui cause beaucoup de nuisances la journée par son comportement piqueur agressif. De plus, ce moustique peut, après avoir piqué une personne infectée, transmettre à d’autres personnes des virus tels que le virus de la dengue, du chikungunya et du zika, rappellent Sciensano et l’IMT.

”Au cours des dernières années, le nombre de moustiques découverts a augmenté et selon les attentes, cette tendance va se poursuivre au cours des années à venir. Nous ne savons pas encore avec certitude si le moustique tigre a pu passer l’hiver chez nous mais il est important de suivre de près les introductions et les populations éventuelles. Cela nous permettra d’évaluer le risque de transmission de virus”, explique Isra Deblauwe, entomologiste à l’IMT.

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