En règle, les lecteurs de badges biométriques du Parlement wallon?
Les nouveaux locaux du Parlement wallon feront intervenir le contrôle biométrique par empreintes. Avec ou sans l’autorisation de l’Autorité de protection des données ? C’est en cours de réflexion (juridique) en ce moment.
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Publié le 22-05-2023 à 04h00 - Mis à jour le 22-05-2023 à 06h22
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Les nouveaux bâtiments du Parlement wallon seront non seulement bien meublés mais aussi dotés d’un système de sécurité plus performant qu’aujourd’hui. En effet, les principaux accès aux bâtiments seront équipés de lecteurs de badges biométriques. Il s’agit de s’assurer que le porteur du badge en est aussi le vrai titulaire. Ce qui n’est pas possible avec les lecteurs classiques en place actuellement.
Le marché (146 523 € HTVA) porte sur 16 boîtiers. Il nous revient que l’Autorité de protection des données (APD) n’aurait pas encore donné son feu vert pour permettre au Parlement wallon d’utiliser le système dans le respect du Règlement de protection des données personnelles.
L’équipement biométrique prévu implique en effet le prélèvement des empreintes de ceux qui recevront le nouveau passe: les députés, leurs collaborateurs et le personnel du greffe, soit de 300 à 400 personnes.
"Pas de stockage des données"
Selon le président du Parlement wallon André Frédéric, rien n’est encore arrêté définitivement. "Une étude juridique est en effet toujours en cours. Mais il semble que la situation ne relèverait pas de l’APD: il s’agit d’une authentification biométrique, pas d’une identification biométrique. Ça veut dire que le système ne nécessite aucun stockage des données. Le règlement de police du Parlement pourrait servir de base légale", dit-il prudemment.
Il n’en reste pas moins que, même non stockées, les données font l’objet d’un traitement. Les nouveaux bâtiments ne seront opérationnels qu’à la mi-juillet. "Ça laisse un peu de temps. Mais le système sera bien utilisable", estime le président. Sans quoi cet équipement très sécurisé serait ramené au statut de simples lecteurs de badges, à 9 000 € pièce.