Percuté par un conducteur endormi, l’économiste belge Bruno Colmant remercie les secouristes : "J’aurais pu mourir plusieurs fois"

L’économiste nivellois Bruno Colmant a été victime d’un grave accident de la route ce mercredi 10 mai 2023, sur l’autoroute reliant le Luxembourg à Bruxelles. Percuté par un conducteur qui s’était endormi, il a échappé de peu à la mort et tient à saluer les policiers et les secouristes sur les réseaux sociaux.

La Rédaction de L'Avenir
Bruno Colmant a remercié les forces de l'ordre et les secouristes pour "leur écoute et leur bienveillance".
Bruno Colmant a remercié les forces de l'ordre et les secouristes pour "leur écoute et leur bienveillance". ©LinkedIn - Bruno Colmant

”J’ai échappé à plusieurs morts en quelques secondes. Mon heure n’était pas venue” : c’est dans un post très poignant publié sur le réseau social LinkedIn que l’économiste Bruno Colmant, né à Nivelles, a raconté comment il avait échappé au pire ce mercredi, alors qu’il était au volant.

”Rentrant de Luxembourg vers Bruxelles, j’ai été percuté, en pleine vitesse, par un conducteur qui s’était endormi. Et puis, tout s’enchaîne comme des flash-back effrayants : le bruit terrifiant, le rétroviseur qui me hante, la voiture qui tourne et est projetée, les camions qui frôlent, les ceintures de sécurité qui ne s’ouvrent pas après m’avoir sanglé, l’hébétude, la course effrénée, la peur, le mal au corps, la marche vers les barrières de sécurité, la syncope, l’herbe qui accueille un corps interloqué, le GSM au fond de la poche, l’autre conducteur en état de choc dans une voiture immobile, les airbags gonflés, le triangle déposé par lui avant d’être écrasé par un camion”, se rappelle-t-il.

Sous le choc du crash, le fiscaliste de 61 ans est quand même parvenu à appeler le 112. Dans sa publication, il a d’ailleurs tenu à remercier tout particulièrement les policiers et les secouristes qui l’ont pris en charge.

”Des femmes, des hommes extraordinaires au téléphone, et puis la police, leur Volvo, les phares, leur panneau qui s’élève, deux hommes une femme, leur écoute, les alcotests, leurs profondes bienveillances. Leur accompagnement. J’aurais pu mourir plusieurs fois hier, mais c’est à ces femmes et hommes de notre État, qui sont là pour aider, que je dédie ces lignes. Car, jamais, jamais je n’oublierai leurs visages. Qu’ils se sachent honorés. Jusqu’à mon dernier souffle auquel ils ont donné un futur. Et à l’autre conducteur”, ajoute-t-il.

Vous êtes hors-ligne
Connexion rétablie...