Agression d’une étudiante mineure belge à Athènes : "L’ambassade de Belgique et un avocat nous assistent dans l’enquête", explique le directeur de l’école brugeoise
Dans la soirée du 11 avril 2023, Boris Kleyman, un gardien de but professionnel en D1 grecque, a abusé sexuellement d’une jeune étudiante mineure belge.
- Publié le 13-04-2023 à 09h31
- Mis à jour le 13-04-2023 à 09h33
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Ils sont toujours sous le choc. Ce mardi 11 avril 2023, plusieurs étudiants en rhéto d’une prestigieuse école brugeoise étaient en voyage en Grèce et profitaient de leur dernière soirée dans un bar. Malheureusement, tout ne s’est pas déroulé comme prévu.
Vers deux heures du matin, comme le confie Het Nieuwsblad, une étudiante a croisé la route de Boris Kleyman (33 ans), un gardien de but professionnel du Volos FC en D1 grecque. Ce dernier, qui avait de la drogue dans sa poche, a fait des avances à une jeune fille de 17 ans.
Bagarre
Toujours selon les informations du Het Nieuwsblad, celle-ci n’a pas répondu à sa demande de rapports sexuels. Selon plusieurs médias grecs, Boris Kleyman, fortement intoxiqué, s’est comporté "de manière indécente" et a tenté de débaucher la fille mineure. Dans la foulée, plusieurs camarades de classe ont protégé la jeune fille et se sont retrouvés au cœur d’une bagarre. Les étudiants ont rapidement alerté la police et leurs enseignants.
Kleyman toujours en prison
Rapidement arrêté sur les lieux, Boris Kleyman a été identifié par la victime, qui a porté plainte contre lui. Quatre étudiants belges ont également été arrêtés mais ceux-ci ont été relâchés quelques heures plus tard. Au contraire de Boris Kleyman qui reste toujours en prison, selon Het Nieuwsblad. Le club du Volos FC, actuellement sixième en Super League, n’a pas tardé à réagir. Il a directement résilié le contrat de son gardien.
Le directeur de l’école répond
Le directeur de l’école de Bruges qualifie cette décision de "prématurée", car l’enquête est toujours en cours. "Les superviseurs et les étudiants viennent d’arriver à Bruges", explique le directeur chez nos confrères du Het Nieuwsblad. "Aujourd’hui (NDLR : jeudi), je parle à la fille elle-même. L’ambassade de Belgique et un avocat nous assistent dans l’enquête."