Procès des attentats | Abrini et Abdeslam: acteurs d'une pièce où ils estiment jouer les seconds rôles

Mohamed Abrini et Salah Abdeslam sont des copains de toujours. Abrini a regretté jouer un rôle où les principaux acteurs sont absents de ce procès. Abdeslam rappellent qu'il était en prison quand la décision de frapper Bruxelles a été prise.

"Tout ça, c'est un théâtre: il y a les costumes, les lumières..." Au cours de son interrogatoire, Mohamed Abrini a comparé le procès à un théâtre où il manque les principaux acteurs. "Vous n'avez pas le haut de la pyramide. On nous fait porter des vestes trop grandes pour nous." Qui manque-t-il dans ce casting? Ousama Atar: accusé de ce procès et présumé mort en Syrie. En l'absence des émirs de Daech, Abrini estime que ce sont les secondes mains qui se retrouvent dans le box des accusés. "S'ils avaient eu les chefs, je ne pense pas que les frères Farisi (accusés comparaissant libres) et Hervé (Bayingana) seraient dans le box. Si vous aviez eu Atar, on nous aurait appelé 'les petites mains'. Et je ne pense pas que Salah aurait eu la prison à vie (NDLR: en référence au procès des attentats de Paris)"

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