Denis Ducarme torpille Annelies Verlinden : “La plus mauvaise ministre de l’Intérieur que j’ai connue”
Le libéral n’a pas mâché ses mots au moment de donner son avis sur la gestion de la ministre de l’Intérieur, alors qu’une enquête sur un projet d’attentat a mené à l’arrestation de plusieurs personnes en Belgique.
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Publié le 29-03-2023 à 08h27 - Mis à jour le 29-03-2023 à 08h29
”Du point de vue de la lutte contre le terrorisme, la ministre Annelies Verlinden est la plus mauvaise ministre de l’Intérieur que j’ai connue. S’il y a un attentat, ce ne sera pas la faute des services sous-financés comme l’antiterrorisme ou nos services de renseignements, ce sera la faute du politique”, a estimé le député Denis Ducarme (MR).
Celui-ci réagissait sur le plateau de LN24 ce mardi soir, alors qu’on a peut-être évité le pire en Belgique, suite à l’arrestation de 8 personnes soupçonnées de préparer un attentat. “Je ne vois pas la ministre intégrer un certain nombre d’éléments qui nous réunissent ici”, a expliqué le parlementaire. “On a évité un attentat de peu. J’interpellerai Mme Verlinden à la chambre, je veux qu’elle se rende compte qu’on est passé à côté du drame”.
Trois personnes ont été privées de liberté lundi soir dans le cadre d’une enquête menée par un juge d’instruction de Bruxelles au sujet de la planification d’attentats, a confirmé le parquet fédéral. Cinq autres personnes ont également été privées de liberté dans le cadre d’une enquête similaire, menée par un juge d’instruction d’Anvers. Parmi celles-ci, deux au moins sont soupçonnées de s’être préparées à commettre un attentat terroriste en Belgique, a précisé le parquet.
”Il existe des liens entre les deux dossiers, mais une enquête plus approfondie devra révéler dans quelle mesure les deux affaires étaient imbriquées”, a expliqué l’autorité judiciaire.
Interrogé dernièrement sur Bel RTL, Denis Ducarme s’était déjà inquiété quant aux moyens alloués au service antiterroriste en Belgique. “Quand j’entends les responsables du service antiterrorisme qui nous disent que par rapport à 2016, nous ne sommes qu’à 60 % de notre capacité de travail, de notre capacité d’enquête et on ne saurait plus faire face à des attentats comme ceux que nous avons connus en 2016. C’est grave”, avait-il asséné.