Pas de Legoland à Gosselies: "Des pistes de reconversion sont possibles", selon Thomas Dermine

Le futur de l'ancien site de Caterpillar à Gosselies est toujours positif selon le secrétaire d'Etat pour la Relance et les Investissements stratégiques Thomas Dermine.

Belga
(FILES) This file photo taken on November 29, 2022 shows people checking LEGO boxes at a shop in the hotel LEGOLAND in Billund, Denmark. - Lego, the world's number one toymaker, said on March 7, 2023 that its revenue and profits rose in 2022 as demand for its plastic bricks remained strong despite inflationary headwinds. For 2022, net profit at the Danish firm rose four percent to 13.8 billion kroner ($1.98 billion) while sales jumped 17 percent to 64.6 billion kroner. (Photo by Jonathan NACKSTRAND / AFP)
Photo prétexte - Legoland n'existera pas à Gosselies ©AFP or licensors

"Des pistes de reconversion sont possibles et doivent être explorées", a réagi vendredi après-midi le secrétaire d'État pour la Relance et les Investissements stratégiques, Thomas Dermine, après l'annonce de l'abandon, par le groupe Merlin, du projet d'un parc Legoland sur l'ancien site de Caterpillar à Gosselies.

Le socialiste connaît bien le dossier, lui qui était revenu à Charleroi pour s'occuper du plan Catch, visant à accélérer la création d'emplois dans la région à la suite de plusieurs restructurations industrielles, dont celle de Caterpillar.

"Aujourd'hui, le moteur économique au nord de Charleroi tourne à plein régime: les deux nouveaux parcs d'activité économique de Jumet/Gosslies affichent un taux d'occupation de 100% et le Biopark de Gosselies, voisin du site de Caterpillar, est en pleine effervescence avec un nouveau projet de campus et des projets de nouvelles facilités de production. Des pistes de reconversion sont donc possibles et doivent être explorées", a-t-il souligné dans un long message sur Twitter.

Legoland à Gosselies ne se fera pas: Merlin abandonne le projet, "une déception"

Malgré la décision stratégique du groupe Merlin "et certaines critiques sur le manque de caractère industriel du projet, je reste persuadé que mes collègues de la Région ont bien fait d'étudier et de soutenir ce projet. La volonté effrénée de trouver un avenir à ce site emblématique doit continuer à guider nos actions", a poursuivi le secrétaire d'État.

guillement


"Quand on est en politique, on se doit de construire un avenir meilleur pour les citoyens et d'oser soutenir des projets ambitieux pour ouvrir des opportunités futures. Parfois, des projets sont couronnés de succès et nous avons la chance à Charleroi de connaitre des réussites. Parfois, d'autres projets échouent, mais il ne faut jamais se résigner et toujours continuer à agir avec détermination, malgré le cynisme de certains", a-t-il conclu.

"Il faut en tirer les leçons"

"On était plein d'espoir pour un projet qui aurait pu porter une image positive et rayonnante de la Région. Aujourd'hui, c'est une déception dont il faut tirer les leçons", a réagi le chef de groupe des Engagés au parlement wallon, François Desquesnes, après la décision du groupe Merlin d'abandonner, pour des raisons stratégiques, son projet de création d'un parc Legoland sur l'ancien site de Caterpillar à Gosselies.

guillement


"C'est la deuxième fois - après l'épisode Thunder Power, ndlr - qu'il y a des annonces et des promesses qui font rêver mais qui n'aboutissent pas. Rêver, ça ne crée pas d'emploi. Il faut changer de perspective et de méthode. Tout miser sur un investisseur providentiel qui va créer 1.000 ou 2.000 emplois, ça ne fonctionne pas", a poursuivi le député centriste.

"Au lieu de prendre l'avion pour atteindre les sommets, avançons pas à pas avec les outils qui existent à Charleroi, et notamment tout ce qui tourne autour de l'aéropôle. Ayons de l'ambition mais construisons progressivement, avec des grappes d'entreprises, pour une reconversion plus durable et plus solide", a enfin plaidé François Desquesnes.

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