“Un permis pour être parent” ? Denis Ducarme tacle les propos de “pilier de comptoir” de Jacqueline Galant
La proposition de Jacqueline Galant (MR) d’octroyer une sorte de permis aux futurs parents ne plaît pas à tout le monde, à commencer par Denis Ducarme, son collègue libéral. Le député fédéral n’y a d’ailleurs pas été de main morte avec le bourgmestre de Jurbise, ce mercredi 22 mars 2023, au micro de Bel RTL.
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Publié le 22-03-2023 à 11h41
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“Dans certains cas, il faudrait un permis pour être parent. ” La punchline de Jacqueline Galant dans la nouvelle émission de LN24 n’est pas passée inaperçue. Et elle ne fait pas l’unanimité, y compris au sein de son propre parti.
Ce mercredi matin, dans “La matinale” de Bel RTL, Didier Ducarme (MR) a ainsi taclé sa consœur libérale. Interrogé sur la proposition de la bourgmestre de Jurbise, l’ex-participant au jeu “Les traîtres” (RTL-TVI) a estimé qu’il s’agissait de “propos de pilier de comptoir”, en référence à l’émission de LN24 dans laquelle Jacqueline Galant, chroniqueuse, a évoqué sa proposition.
“Je réponds avec beaucoup d’humour, mais si on se pose ce type de question, il faut aussi se demander s’il ne faut pas un permis pour faire de la politique”, a lâché Denis Ducarme juste avant de conclure l’interview.
Lundi, Jacqueline Galant avait tenu à préciser sa pensée depuis la diffusion, la veille, de l’émission “Les piliers de comptoir”. “Le mot permis est assez fort mais l’idée est de susciter un débat sur les devoirs qui engagent le fait d’être parent, car certains ont tendance à l’oublier aujourd’hui”, explique-t-elle sur les réseaux sociaux. “Le message principal c’est que l’emploi du terme “permis” vise surtout à changer le regard de la procréation. L’idée n’est pas d’interdire d’avoir des enfants mais plutôt de placer des balises pour dire aux futurs parents qu’ils doivent assumer les conséquences de leurs actes. ”
Jacqueline Galant : "Il y a des sujets que je maîtrise moins bien"“Il n’y a donc pas d’interdiction de procréer”, insiste Jacqueline Galant. “Par contre, le fait d’employer ce terme veut permettre de changer de regard vis-à-vis de la procréation. Pour cette proposition, il n’y aurait pas d’autorisation à avoir. On parle bien ici de déclarer vouloir un enfant et pas déclarer la naissance d’un enfant. Si vous voulez avoir un enfant, vous faites un enfant mais vous devez le déclarer et à partir de là, vous serez accompagné par des services sociaux, qui viendraient voir si ce n’est pas sans danger. Aujourd’hui, pour adopter, les parents doivent effectuer un véritable chemin de croix, avec toute une série de critères à respecter. Selon moi, il faut être bien plus durs avec ceux qui ne respectent rien, à commencer par leur propre enfant. ”