“Ces situations rappellent que des banques peuvent être fragiles” : Eric De Keuleneer décrypte la faillite de SVB et le rachat de Credit Suisse

Depuis une dizaine de jours, le secteur bancaire mondial est ébranlé. Il y a eu, aux États-Unis, les faillites de Silicon Valley Bank (SVB) et de Signature Bank.  De ce côté de l’Atlantique, c’est le cours de Credit Suisse qui s’est effondré la semaine dernière en bourse. Dans un plan de sauvetage, Credit Suisse a été finalement absorbée par son grand rival helvétique UBS pour 3 milliards de francs suisses. Une bouchée de pain selon les analystes. Des mesures d’urgence qui ont permis aux places financières de rebondir ce lundi. Mais la tempête qui ébranle le secteur bancaire est-elle vraiment terminée ? Que risquent nos banques ? Éric De Keuleneer, professeur émérite d’Économie (ULB), décrypte l’actualité mouvementée de ces derniers jours. Interview.

Pour Éric De Keuleneer, « la hausse des taux est un élément perturbateur dans un système habitué à des taux très bas. »
Pour Éric De Keuleneer, « la hausse des taux est un élément perturbateur dans un système habitué à des taux très bas. » ©Photo News

Après la faillite de SVB aux États-Unis, c’est Credit Suisse qui a vécu de fortes turbulences. Professeur De Keuleneer, quel regard portez-vous sur cette séquence singulière ?

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