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Les amabilités volent entre le MR et le PS

Les échanges entre le MR et le PS n'ont guère été cordiaux durant le week-end.

Belga

Publié le 19-03-2023 à 16h35 - Mis à jour le 19-03-2023 à 16h44

Les critiques acerbes du président des libéraux francophones, Georges-Louis Bouchez, lui ont valu un appel au calme de la ministre socialiste des Pensions, Karine Lalieux. ©PRE

Les critiques acerbes du président des libéraux francophones, Georges-Louis Bouchez, lui ont valu un appel au calme de la ministre socialiste des Pensions, Karine Lalieux.

Alors que le gouvernement fédéral a entamé son conclave en vue du contrôle budgétaire de 2023, le MR a mis la pression sur le thème de l'emploi, une compétence aux mains du PS. Il accuse le ministre Pierre-Yves Dermagne de ne pas vouloir réformer le marché du travail. "Ça sert à quoi un ministre de l'Emploi qui ne veut pas réformer le marché du travail? Il fait quoi de ses journées, Pierre-Yves Dermagne?", a-t-il lancé dans Le Soir. "Ceux qui ne veulent pas faire les réformes devraient penser à renoncer à leur salaire."

"Il devrait se calmer", a répliqué Mme Lalieux sur le plateau de RTL-TVi. "Ce sont des propos inquiétants de la part d'un partenaire de majorité qui nomme des ministres de la sorte. C'est irrespectueux et condescendant. Cela marque surtout une fébrilité, une faiblesse dans le chef de Georges-Louis Bouchez car les socialistes marquent la politique de ce gouvernement."

"Si on suit Karine Lalieux, on ne sait pas si on pourra payer les pensions dans 20 ou 30 ans"

"Si on suit Karine Lalieux, on ne sait pas si on pourra payer les pensions dans 20 ou 30 ans". Pour Georges-Louis Bouchez, la pension anticipée à 60 ans est inenvisageable et menacerait la pérennité de notre système de pensions.