Risques de séismes en Belgique: "L'activité humaine peut générer des tremblements de terre"

À la suite des graves séismes qui ont eu lieu en Turquie, en Syrie et plus loin aux Philippines et au Vanuatu, la question de la généralisation de ces activités sismiques à travers le monde se pose. Mais est-ce une réalité ? Doit-on craindre de telles catastrophes en Belgique ? Quelle est la véritable menace habilitée à provoquer des tremblements de terre et menacer nos vies ? Nous faisons la part des choses avec Michel Van Camp, physicien, ex-chef du service de séismologie-gravimétrie de l’Observatoire Royal de Belgique, désormais directeur général du Musée des Sciences naturelles.

Sandra Farrands
<p>A Antakya, en Turquie, ville dévastée par le tremblement de terre du 6 février, même ceux dont les maisons sont restées debout, comme ici le 18 février 2023, craignent qu'elles ne finissent par s'effondrer, et préfèrent souvent quitter la ville</p>
Photo prétexte - A Antakya, en Turquie, ville dévastée par le tremblement de terre du 6 février, même ceux dont les maisons sont restées debout, comme ici le 18 février 2023, craignent qu'elles ne finissent par s'effondrer, et préfèrent souvent quitter la ville. ©AFP

Les tremblements de terre ne sont pas étrangers à la Belgique. La région qui y est la plus exposée se trouve dans l’Est de la Wallonie, à cheval sur la province germanophone. Mais causera-t-elle des catastrophes similaires à celles qui se sont produites en Turquie et en Syrie à plusieurs reprises ? La réalité belge est différente et l’origine de nos séismes est plus liée à l’activité humaine qu’à l’activité sismique naturelle.

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