Georges-Louis Bouchez écœuré par les consommateurs de drogue : “Ils ont tous du sang sur les mains”
Ce jeudi matin, Georges-Louis Bouchez était l’invité de LN24 et LN Radio.
- Publié le 16-02-2023 à 08h49
Georges-Louis Bouchez était l’invité de Martin Buxant dans la matinale de LN24 ce jeudi. Après avoir demandé de respecter l’État de droit dans le dossier Olivier Vandecasteele, tout en espérant la libération de l’humanitaire, il a abordé la question de la réforme des retraites.
Ce lundi, la ministre des Pensions, Karine Lalieux (PS), a présenté une version revue et corrigée de sa réforme des retraites. Elle propose notamment d’économiser 0,3 % du PIB. “Ce n’est pas assez”, explique GLB, comme dans La Libre ce jeudi matin. “La Commission européenne a pointé une dérive de notre budget des pensions de 1,2 %. Ce qui représente 6 milliards d’euros. On ne peut donc pas aller à 1,5 milliard comme préconisé par la socialiste. Il faut aller beaucoup plus loin.”
Pour l’homme politique, cette somme pourrait même ne pas être atteinte. “En réalité, il y a un manque de volonté à s’attaquer véritablement aux problèmes de justice dans notre système de pension. Le premier est que certaines personnes qui ne travaillent pas ont de meilleures pensions que celles et ceux qui travaillent. Le second est que l’on a des régimes différents qui ont pour conséquence qu’une heure de travail, ne vaut pas réellement une heure de travail.” Pour lui, la pension des indépendants n’est pas juste. “En Belgique, vous pouvez être au chômage à 18 ans et obtenir une pension complète à 60. C’est-à-dire 1600 euros minimums. Par contre, si vous avez été indépendant, il y a toute une série d’étapes et il touchera moins qu’un demandeur d’emploi.”
Pour Georges-Louis Bouchez, faire ce que demandent les socialistes n’est pas tenable. “Si on suit le modèle de Karine Lalieux, il n’est pas certain que l’on puisse payer des pensions dans 20 ou 30 ans.”
”Tous les consommateurs de drogue ont du sang sur les mains”
Le gouvernement va discuter ce jeudi d’un renforcement de la sécurité dans le port d’Anvers. De son côté, le MR avait proposé de faire venir l’armée. S’il est persuadé que l’histoire lui donnera raison, il veut surtout envoyer un message aux consommateurs. “Au sein de toute une série de milieux, consommer de la drogue est devenu banal. Or, il faut que tous les consommateurs sachent qu’ils ont du sang sur les mains. Chaque consommateur participe à la notion de narcoétat et participe à cette guerre qui existe au Mexique. Tous ceux qui font les petits malins dans les boîtes de nuit doivent être plus durement sanctionnés.”
Difficile pour GLB de ne pas faire allusion à l’affaire Pierre Palmade. “C’est une histoire qui m’écœure”, poursuit-il. “Ce sont des gens qui ont tout : la célébrité, la réussite financière… Au lieu de donner un exemple positif, ils se droguent au nom d’un mal-être. S’ils ne se sentent pas bien, qu’ils aillent chez le médecin !”
Pour terminer, Martin Buxant a essayé de savoir si Georges-Louis Bouchez était candidat au poste de Premier ministre, comme un certain Paul Magnette qui n’a pas fait de mystère. “Je pense qu’à un an des élections, il y a des choses plus importantes que cela”, a-t-il attaqué. “Mon unique préoccupation est de faire gagner le mouvement réformateur. Et si notre parti gagnait, il serait normal que des politiciens d’envergures prennent des postes importants. Concernant le PS, j’entends des blagues et de l’ambition personnelle mais pas beaucoup de propositions pour le moment.”