Procès des attentats de Bruxelles: déjà 3 agents de sécurité licenciés pendant les procès

La semaine dernière, un agent de sécurité travaillant dans le cadre de procès pour terrorisme a été licencié de son poste pour “comportement non professionnel”. C’est déjà le troisième agent de sécurité de G4S à être démis de ses fonctions lors d’un procès pour terrorisme, écrivent les médias flamands.

Belga
<p>Des policiers se tiennent derrière les accusés dans un box vitré au premier jour du procès des attentats jihadistes de 2016, le 5 décembre 2022 à la cour d'assises de Bruxelles</p>
Des policiers se tiennent derrière les accusés dans un box vitré au premier jour du procès des attentats djihadistes de 2016, le 5 décembre 2022 à la cour d'assises de Bruxelles. ©POOL/AFP/Archives

Lors de la première audience préliminaire du procès, le 12 septembre, un agent de G4S avait déjà été licencié de son poste en raison de la même plainte.

La signification exacte de “comportement non professionnel” n’est pas précisée. Mais selon certaines sources, l’un des deux agents de sécurité aurait manifesté un “intérêt malsain” pour les armes des policiers spécialisés chargés, entre autres, de la surveillance personnelle de Salah Abdeslam, Abrini et consorts.

Lors du premier procès pour terrorisme au printemps, le procès dit de Paris Bis, un agent de sécurité aurait également été licencié. Cet homme, qui gardait le parking de la salle d’audience dans les anciens bâtiments de l’OTAN, était apparemment connu des services de sécurité pour “radicalisation”, a confirmé aux journaux Michaël Lamhasni, directeur général du SPF Justice.

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