Procès des attentats de Bruxelles: voici les pièces à conviction (photos)
Ce lundi 5 décembre 2022, lors du premier jour du procès des attentats de Bruxelles du 22 mars 2016, les parties ont pu découvrir les pièces à conviction. Comme ces boulons et autres détonateurs ayant servi pour les bombes.
Publié le 05-12-2022 à 15h25
1. Les pièces à conviction
Au premier jour du procès des attentats de Bruxelles du 22 mars 2016, parties civiles, avocats, jurés et journalistes ont pu découvrir les pièces à conviction saisies lors des perquisitions ou encore sur les lieux des attaques terroristes. Parmi elles, figurent des boulons, des détonateurs ou encore des morceaux de chariots utilisés lors de l'attentat à l'aéroport. On a également pu apercevoir des accessoires utilisés pour confectionner les bombes, mais aussi une perruque et des armes.
Lors des différentes explications données aux jurés sur la procédure ou encore le timing, la présidente de la cour d'assises, Laurence Massart, a indiqué avoir effectué un tri dans les pièces à conviction ainsi exposées. "On les présentera au fur et à mesure qu'on rentrera dans l'explication des faits", a-t-elle ajouté.
2. Un dossier de 300 cartons
Le dossier relatif aux attentats du 22 mars 2016 représente pas moins de 300 cartons remplis de feuilles. Avec les procès-verbaux, les auditions et autres actes de procédure. "Mais on est dans une période charnière où l'officiel reste le papier, mais on travaille aussi avec l'électronique", a précisé la présidente de la cour d'assises. Le dossier officieux électronique est tout aussi important, mais il persiste quelques discordances entre le dossier papier et celui qui est électronique. "Pas de panique", a tenu à rassurer la présidente. "Ce n'est absolument pas dramatique, mais avec mes assesseurs on veut que ce soit correct. J'ai donné pour instruction de faire un tableau reprenant ces discordances."
3. Des dates d'audience modifiées à cause du sommet européen
En raison du sommet européen qui se tient en milieu de semaine prochaine dans la capitale, il n'y aura pas d'audiences pourtant initialement programmées les mercredi 14 et jeudi 15 décembre prochains. La raison? La police est déjà surchargée.
4. La fin du procès? "Impossible à prévoir"
Le procès qui s'est ouvert lundi devrait durer jusqu'en juin prochain. Théoriquement, du moins. "Quand va-t-il se terminer? C'est impossible à prévoir", a précisé la présidente de la cour d'assises, évoquant la fin juin, voire le début du mois de juillet 2023. "Car on sera peut-être tous fauchés par le Covid-19 pendant quinze jours."