Nicolas Janssen (MR) : des rencontres pour «générer le changement»
Du côté du MR, la transition écologique gagne du terrain au cœur des préoccupations de plusieurs de ses mandataires. C’est le cas notamment de Nicolas Janssen, membre actif sur cette question au sein d’un groupe de travail spécialement initié au sein du parti. Rencontre.
/cloudfront-eu-central-1.images.arcpublishing.com/ipmgroup/ZCFY2DDRBJDBNGGLHK6373XOBU.jpg)
Publié le 16-10-2022 à 21h00
:focal(368.5x254:378.5x244)/cloudfront-eu-central-1.images.arcpublishing.com/ipmgroup/BDWJKO3OKBFZNPRETYBY654AJA.jpg)
Mardi soir de la semaine dernière, le député wallon et communautaire Nicolas Janssen, membre des commissions Environnement à la Région et Éducation à la Fédération Wallonie-Bruxelles, réunissait un certain nombre d’acteurs locaux de la transition autour de la question : Comment générer le changement ? Une question " importante à se poser", dixit le mandataire libéral.
"Cette soirée de rencontre est une manière de mettre en avant des personnes qui sont à la fois passionnantes et inspirantes, poursuit le député. Je crois en outre que la Wallonie et la Fédération Wallonie-Bruxelles ont vraiment besoin de mettre d’avantage l’accent sur l’entreprenariat et c’est vraiment en encourageant les citoyens les uns les autres à s’approprier ces priorités qu’on parviendra à trouver des solutions. C’est important d’encourager les plus jeunes à concrétiser des idées qu’ils ont."
Les acteurs du changement
Sur le terrain, Nicolas Janssen rencontre fréquemment ses concitoyens qu’il juge "très critiques sur la société de manière générale. Et c’est vrai : il y a plein de choses à améliorer. Mais ce qui est important, c’est d’essayer que cette envie de changement ne reste pas stérile. Je pense que c’est ça qui crée une forme de frustration, justement : quand on a cette envie de changement mais qu’on n’arrive à en faire quoique ce soit".
Encourager les initiatives, c’est l’objectif poursuivi par le député avec, notamment, des soirées de rencontre-débat comme celle organisée mardi soir de la semaine dernière.
"Car ce qui est important, c’est de se poser cette question : comment est-ce que moi je peux y contribuer, comme est-ce que je peux m’engager. Et c’est une des réponses qui est proposée avec ces rencontres, où l’on présente des entrepreneurs qui sont de plus en plus importants à faire le choix du changement et de la transition."
Une façon, in fine, de mettre en lumière et partager les bonnes idées, les bonnes pratiques.
Jouer son rôle
Mais devenir acteur du changement nécessite un certain investissement.
"C’est sûr que l’actualité est hyperanxiogène, admet Nicolas Janssen. Comment faire dès lors pour ne pas se laisser décourager ? Une des meilleures manières, c’est de prendre sa part, de jouer son rôle, de s’impliquer et d’essayer d’apporter sa petite contribution. La transition est avant tout dans les mains de chaque citoyen. Et elle serait d’autant plus efficace si celle-ci s’opère à travers leur projet professionnel, et donc l’entreprenariat."
Un modèle «robuste» d’écologie libérale
À l’instar de Nicolas Janssen, d’autres mandataires du MR s’interrogent aujourd’hui sur la dimension écologique de leur action politique, laquelle ne se limite pas à la sempiternelle question de la prolongation ou non des réacteurs du nucléaire.
"On a mis en place un groupe de travail sur la question de la transition au sein du parti, qui est porté par le centre d’étude Jean Gol et par des mandataires locaux, précise le député, très impliqué au sein de ce comité. On se réunit à raison de deux fois par mois. Notre volonté est notamment de développer un modèle de l’écologie libérale."
Contacts privilégiés avec le monde entrepreneurial
C’est que – et contrairement à ce que d’autres pourraient dire ou penser – le député est convaincu que son parti a un rôle à jouer en la matière. Et qu’il possède même certains atouts.
"La volonté est de développer notre modèle et que celui-ci soit suffisamment robuste et cohérent. Par rapport à d’autres partis, en la matière, nos propositions ne sont certainement pas plus faibles, au contraire, car on travaille avec tout cet ancrage avec le monde entrepreneurial, la force de l’économie de marché, du secteur privé et c’est ça aussi qui fait qu’on atteindra nos objectifs."
C’est en effet, aux yeux du député libéral, dans la collectivité que se trouve la solution. "Et une des questions que je me pose souvent, c’est comment on devrait faire pour justement mieux travailler collectivement, pointe-t-il encore. Car c’est vraiment ça qui fera qu’on réussira ces grands défis, tels que la transition."