Bébés en Wallonie : ces communes où le taux de natalité a explosé/chuté en 20 ans
En Wallonie, le taux de natalité brut est passé de 11,6 nouveaux nés pour 1.000 habitants (11,6‰) en 2001 à 10‰ en 2021. Et dans votre localité ? Début de réponse grâce aux derniers chiffres de l’Institut wallon de l’évaluation, de la prospective et de la statistique.
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- Publié le 14-09-2022 à 12h15
- Mis à jour le 14-09-2022 à 12h19
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Depuis près de 30 ans, l’Iweps publie des chiffres quant au rapport (pour 1.000 habitants/‰) entre le nombre de naissances vivantes enregistrées et la population totale moyenne de l’année (*). Ce qui permet de mieux cerner les entités où le taux brut de natalité a le plus évolué.
Quelle province possède le plus haut taux de natalité brut depuis 20 ans ? Proportionnellement à sa population, quel arrondissement a enregistré le moins de naissances au cours de la dernière décennie ? Début de réponse sur base des chiffres de l’Institut wallon de l’évaluation, de la prospective et de la statistique.
1 Le taux de natalité wallon en (faible) baisse
C’est un fait : le taux de natalité brut diminue depuis 20 ans en Wallonie. De 11,6‰ en 2001, l’indicateur n’est plus « que » de 10‰ en 2021.
Faible mais bien perceptible, la baisse du taux de natalité wallon s’est accélérée depuis 2011. En dix ans, il est ainsi passé de 11,3‰ à 10‰.
Par ailleurs, entre 2012 et 2021, l’Iweps a enregistré 3.396 naissances en moins en Wallonie.
2 Toutes les provinces touchées
Mis à part quelques exceptions observées certaines années, les provinces wallonnes sont également toutes touchées par cette tendance à la baisse. À commencer par le Luxembourg où les nouveaux nés ne représentaient plus « que » 10,5 habitants sur 1.000 en 2021 contre 12,6 en 2001.
Dans certains arrondissements, la chute du taux de natalité se trouve être encore plus importante. À Arlon, par exemple, l’indicateur a baissé de 3,4‰ en deux décennies seulement.
3 Des exceptions dans trois arrondissements
Les communes mis à part, seules trois entités wallonnes peuvent se targuer d’afficher un taux de natalité en hausse (de 0,1‰ à 0,2‰) depuis 2011. Il s’agit des arrondissements de Charleroi, Bastogne et Namur, dont le (faible) rebond des dix dernières années doit toutefois encore être confirmé sur le plus long terme.
Et dans votre commune ?
Au niveau communal, les chiffres de l’Iweps mettent en avant de plus grandes disparités encore.
Ainsi, d’après les statistiques officiels, de nombreuses localités ont vu leur taux de natalité chuter de moitié en l’espace de 20 ans. C’est le cas, entre autres, de Trois-Ponts.
Dans cette entité liégeoise d’environ 2.500 âmes, les autorités dénombrent désormais 7 nouveaux nés pour 1.000 habitants en 2021 contre 15,5 nourrissons pour 1.000 citoyens en 2001.
Et la tendance de ces dernières années n’est pas forcément différente. Exemple à Braives, Lincent, Fauvillers ou encore Neufchâteau, où le taux de natalité brut a baissé de plus de 5‰ depuis 2011.
Reste quelques exceptions, de plus en plus rares. Des communes où les naissances, plus nombreuses, permettent au taux de natalité local de repartir à la hausse. Comme c’est le cas à Manhay, Saint-Vith et Sainte-Ode où l’indicateur a progressé d’au moins 3‰ entre 2001 et 2021.
Plus surprenant encore, la récente progression du taux de natalité de certaines localités passe parfois le cap des 3‰. Exemple à Wellin où l’indicateur est passé de 6,3‰ à 12,5‰ entre 2011 et 2021. Signe que le nombre de naissances continue de croître dans certains coins de la Wallonie.