DéFI veut intégrer dans le cursus scolaire des journées de rencontre et de découverte de l’emploi et des entreprises

Pour créer l’esprit d’entreprendre, il importe de donner le goût d’entreprendre dès l’école et insérer dans le cursus scolaire obligatoire des journées de rencontre et de découverte de l’emploi et des entreprises, affirme DéFi dans le troisième axe de son projet politique en cours de mise à jour.

Belga
DéFI veut intégrer dans le cursus scolaire des journées de rencontre et de découverte de l’emploi et des entreprises
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La formation amarante plaide aussi pour l’intégration d’expériences entrepreneuriales pratiques (stage, création d’une micro-entreprise, etc...) dans le parcours des élèves de l’enseignement obligatoire. Près de 25 de ses propositions en la matière concernent l’enseignement.

DéFI s’est lancé cette année dans la mise à jour de son projet politique. Ce travail, divisé en 5 axes, sera bouclé d’ici la fin de l’année.

Dimanche, il fut question de l’axe "Créer l’esprit d’entreprendre", lors de l’Université d’été du parti organisée à Wavre.

Se sont succédé à la tribune pour présenter les lignes fortes de cet axe: le ministre bruxellois Bernard Clerfayt; l’échevin de Grez-Doiceau et président de DéFI Wallonie, Pascal Goergen; la députée bruxelloise Marie Nagy; le député bruxellois et président de DéFI Bruxelles, Michaël Vossaert et le président de DéFI, François De Smet.

En matière d’économie, DéFI se place résolument sur l’axe du libéralisme social, fondé sur l’équilibre entre liberté et égalité et la balise suivante: le développement économique ne peut plus être synonyme de nouveaux déséquilibres sociétaux, comme l’explosion prononcée des inégalités sociales et salariales et l’affaiblissement accéléré de la composante travail dans le système de production.

Le thème de la simplification occupe également une place en vue dans le document de 31 pages remis aux militants: que ce soit en ce qui concerne la charge administrative des employeurs ou l’accompagnement des PME.

DéFI plaide également la mise sur pied d’un plan économique commun à la Wallonie et à Bruxelles, la création de pôles d’excellence rurale pour valoriser les ressources propres de chaque coin de territoire.

Il est aussi question de promouvoir l’industrie culturelle et créative dans l’espace Wallonie-Bruxelles par une approche par filières.

La matinée de dimanche a par ailleurs été consacrée à la mobilité.

Des échanges, DéFI retient avant tout que la conciliation de toutes les libertés est possible: celle des piétons, celle des cyclistes, des automobilistes. Mais la liberté n’est rien sans les moyens de l’exercer.

Pour DéFI, la difficulté survient lorsqu’on veut utiliser la contrainte pour changer les comportements avant d’offrir les moyens concrets de changer les habitudes. Aux dires du président François De Smet, le plan Good Move à Bruxelles montre avant tout qu’il manque un RER, des parkings et trois lignes de métro à Bruxelles. Comme en Wallonie, il manque de lignes de bus, de train et des gares accessibles.

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