Pouvoir d’achat, pensions, nucléaire: après avoir trinqué, la Vivaldi va trimer

1.Pouvoir d’achat

Parmi ceux-ci, figure celui de la crise énergétique.

Face à la flambée des prix observée, laquelle ne faiblit toujours pas, la Vivaldi devrait s’accorder sur de nouvelles mesures destinées à protéger le pouvoir d’achat des ménages, notamment de ceux qui ne bénéficient pas du tarif social élargi mais qui éprouvent eux aussi de grandes difficultés.

C’est d’ailleurs pour alimenter la discussion et les futures négociations que le Premier ministre Alexander De Croo avait commandé un rapport d’experts, lequel lui a été remis ce lundi et qui continent une série de recommandations (lire ci-contre).

2.Pensions

C’est également ce lundi que le Bureau du Plan devait remettre au chef de l’exécutif fédéral les analyses chiffrées et budgétées des différents scénarios sur la table du gouvernement au sujet de la réforme des pensions.

Les différentes approches réunies autour de la table restent jusqu’ici largement opposées les unes aux autres.

Si les socialistes se sont réjouis de la décision d’augmenter à 1500 euros la pension minimum en début de législature, ils voudraient, avec leurs collègues écologistes, grappiller de nouveaux acquis sociaux en la matière – concernant notamment les conditions minimales d’octroi et l’âge de départ pour les carrières complètes – tandis que les libéraux privilégient la rigueur budgétaire et craignent pour la viabilité du régime des pensions.

Après le coup de pression d’Eva De Bleeker la semaine dernière, la Vivaldi espère bien boucler ce dossier pour le 21 juillet, et même plus tôt si possible.

3.Nucléaire

Autre dossier conséquent et certainement pas moins urgent sur la table de la Vivaldi: la prolongation de deux réacteurs nucléaires.

Selon l’agenda initialement établi, les négociations avec Engie auraient dû aboutir la semaine dernière sur un accord concernant le plan opérationnel de cette prolongation . Or, les négociations sont toujours en cours.

4.Réfugiés

Enfin, suite aux remous générés par le changement au poste de secrétaire d’État à l’Asile et la Migration, mais surtout aux nombreuses condamnations reçues dernièrement par l’État belge en matière de politique d’accueil des demandeurs d’asile, des discussions visant à élargir l’offre de logement pour réfugiés sont revenues sur la table du gouvernement, lequel débattra ce mercredi de la situation.

La ministre de la Défense n’a pas refusé que des places supplémentaires aux 6000 déjà mises à disposition ces dernières années puissent être trouvées dans certaines casernes militaires. D’autres solutions, régionales et locales, sont aussi sur la table. La nouvelle secrétaire d’État a quant à elle évoqué la possibilité de développer de nouvelles mesures de dissuasion.

Alors qu’il reste moins de trois semaines avant la trêve de l’été, les dossiers au menu des prochains kern n’offrent donc que peu de répit. De quoi trimer avant de pouvoir se reposer.