Wallonie: découvrez l’évolution de la part d’élèves qui fréquentent une école dans leur commune
En dix ans, l’école (maternelle, primaire ou secondaire) de votre commune séduit-elle plus ou moins de jeunes domiciliés près de chez vous ? Réponse avec les chiffres de l’Institut wallon de l’évaluation, de la prospective et de la statistique.
Publié le 20-05-2022 à 09h40 - Mis à jour le 20-05-2022 à 12h03
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Fin avril, l’Institut wallon de l’évaluation, de la prospective et de la statistique publiait les chiffres officiels du nombre d’inscrits par entité de scolarisation dans les différents enseignements (maternel, primaire et secondaire) de la Fédération Wallonie-Bruxelles. Autant de données qui permettent de mieux cerner l’évolution de l’offre scolaire mais aussi les besoins - et peut-être même les attentes - des Wallons en la matière.
Outre la création de quatre écoles secondaires et la disparition (ou intégration) de quatre autres, analyse de ce qui a changé dans l’enseignement wallon durant les dix dernières années scolaires, de 2010-2011 à 2020-2021 .
1Moins de bambins dans les écoles maternelles de leur commune
Depuis dix ans, les écoles maternelles attirent un peu moins de bambins domiciliés dans leur commune. En Wallonie, elles ont ainsi accueilli 2,1% de tout-petits en moins entre 2010-2011 (78,9%) et 2020-2021 (76,8%). Une tendance qui s’accélère même (-0,5% entre 2010-2011 et 2015-2016 et -1,6% entre 2015-2016 et 2020-2021) au cours des cinq dernières années.
Plus localement, certains arrondissements wallons s’en tirent encore moins bien. C’est le cas de Thuin et Dinant, dont les écoles maternelles ont perdu respectivement 5,7% et 4,8% de leurs enfants.
2Le Luxembourg, plus à la peine
Bien qu’elle constitue toujours la province avec l’offre scolaire la plus plébiscitée par les enfants du coin, la province du Luxembourg est l’entité où la part de jeunes Wallons scolarisés près de chez eux diminue le plus. Et ce, aussi bien à moyen terme qu’à court terme.
Ainsi, les écoles primaires des arrondissements de Marche-en-Famenne et Virton ont vu s’envoler respectivement 5,6% et 5,1% de leurs élèves du cru depuis 2010-2011. Et au niveau secondaire, la tendance est tout aussi forte à Bastogne (-5%).
3Le Brabant wallon, Waremme et Verviers, plus séduisants
À l’inverse, au cours des dix dernières années, le Brabant wallon - dont l’attractivité des écoles auprès des enfants de leur propre commune est l’une des plus faibles de Wallonie - séduit de plus en plus d’élèves du cru. Que ce soit pour l’enseignement maternel (+1,1%), primaire (+1,8%) ou secondaire (+2,6%), l’évolution de la part de jeunes Brabançons scolarisés dans une école de leur commune ne cesse d’augmenter depuis dix ans.
Autres constats réjouissants: certains arrondissements attirent également plus d’élèves du cru depuis peu. C’est le cas notamment des écoles primaires de Philippeville (+1,3%) et des classes secondaires de Waremme (+2,3%) depuis cinq ans, mais aussi de l’enseignement secondaire de Verviers (+3,5%) depuis dix ans.