Port du masque dans les transports en commun: «Ça ne se justifie plus» pour le TEC
Le TEC attend des mesures cohérentes lors du prochain Codeco.
Publié le 03-05-2022 à 19h03 - Mis à jour le 04-05-2022 à 10h09
:format(jpg):focal(340x235:350x225)/cloudfront-eu-central-1.images.arcpublishing.com/ipmgroup/UWJIYLPBMZC4XAYJ6KRQA3DWIU.jpg)
Obligatoire depuis le 4 mai 2020, le port du masque pourrait ne plus être imposé dans les transports en commun. C’est en tout cas une proposition du ministre fédéral de la Mobilité, Georges Gilkinet . Malgré l’introduction du code jaune signifiant la levée de la quasi-totalité des mesures sanitaires le 7 mars dernier, le port du masque buccal dans les transports en commun reste obligatoire. Une incohérence dénoncée aussi par le TEC qui soutient la position de Georges Gilkinet.
Pour Stéphane Thiery, directeur du Marketing du TEC, le port du masque dans les transports en commun n’a plus de sens. "On ne comprend pas que ce soit obligatoire dans un bus qui ouvre ses portes tous les 800 mètres alors que ça ne l’est pas dans d’autres lieux plus confinés." D’autant plus lorsqu’on observe la situation sanitaire actuelle. Ce mardi matin, tous les indicateurs de l’épidémie de coronavirus en Belgique étaient en forte baisse . "Le port du masque était tout à fait justifié à un moment de la pandémie, malgré les nombreuses contraintes qu’il impliquait. Aujourd’hui, ces contraintes ne se justifient plus", explique le directeur marketing. Dans ce contexte, le TEC plaide pour une suppression de cette obligation, "tout en laissant le choix aux utilisateurs qui le souhaitent, pour les raisons qu’ils veulent, de continuer à porter le masque."
Du côté des trains, la position est plus nuancée. "On ne souhaite pas se substituer au pouvoir politique ou aux conseils des experts en matière de mesures sanitaires", explique Marianne Hiernaux, porte-parole de la SNCB. Même si la suppression de l’obligation du port du masque serait bienvenue, la société ferroviaire n’observe pas encore de relâchement franc de la part des voyageurs. "En quatre mois, seulement 200 verbalisations ont été adressées à des voyageurs qui ne respectaient pas le port du masque, alors que 6000 plaintes ont été faites pour non-respect de mesures sanitaires depuis le début de la crise."
Les différents acteurs du secteur attendent le prochain Codeco prévu le 20 mai pour clarifier la question et espérer pouvoir abandonner le port du masque dans les transports en commun, plus de deux ans après l’introduction de la mesure.