Accusé d’attouchements, Serge de Patoul se met en congé de toutes les instances de DéFI dont il est membre
L’ex-député bruxellois Serge de Patoul a décidé, avec effet immédiat, de se mettre en congé de toutes les instances de DéFI dont il est membre.
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- Publié le 31-03-2022 à 17h53
- Mis à jour le 31-03-2022 à 17h59
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Il passera également le relais pour son mandat de conseiller CPAS à Woluwe-Saint-Pierre lorsqu’un suppléant pourra être désigné, comme prévu, a indiqué jeudi la présidence de DéFI.
Il y a deux semaines, la RTBF, avait fait état d’accusations de caresses et d’attouchements proférées par des étudiantes de l’UCL, à l’égard de M. de Patoul, des faits remontant à 2014. L’enseignant a été licencié pour faute grave.
L’intéressé a été entendu par le président et la secrétaire générale de DéFI.
Selon ceux-ci, M. de Patoul a livré sa vision des faits. Il nie fermement tout attouchement à caractère sexuel. Il reconnaît néanmoins que ces plaintes ont donné lieu au souhait de l’UCL de mettre fin à son contrat.
"DéFI observe que les plaignantes et l’intéressé ont été auditionnés par la police judiciaire et qu’aucune suite n’a été donnée par le parquet. Il relève aussi qu’en marge de ce dossier, malgré les rumeurs relayées par l’article de presse, aucune plainte n’a été rapportée auprès de ses instances ni, à sa connaissance, auprès de la Justice, que ce soit sur des agissements présumés au sein du parti ou au sein du parlement bruxellois", a indiqué la présidence du parti dans une communication adressée à l’agence Belga.
La formation amarante a par ailleurs réitéré "sa prise au sérieux de la parole de toutes victimes d’actes de maltraitance". Si des faits ou de nouveaux éléments sont portés à la connaissance du parti envers un de ses membres, les instances disciplinaires traiteront toute demande, "de manière indépendante et dans le respect des droits de chacun".
DéFI a enfin dit "réprouver la pratique d’accords de confidentialité dans ce genre de dossiers".