Pas encore de feu vert à un booster pour les adolescents en Belgique: voici ce qu’il faut savoir à ce stade
En Belgique, le Conseil Supérieur de la Santé dit attendre l’avis de l’EMA pour se prononcer sur l’utilité d’un booster avant 18 ans. En France, cette 3e dose n’est pas exigée pour maintenir la validité du pass vaccinal des adolescents.
Publié le 28-01-2022 à 18h07
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Les ministres n’ont pas encore pris de décision quant à la nécessité d’une troisième dose de vaccin contre le Covid pour les adolescents entre 12 et 18 ans. Jusqu’ici, la Belgique attendait l’aval de l’agence européenne du médicament (EMA), qui n’a toujours pas autorisé l’administration de ce "booster" à cette tranche d’âge de la population. Cet avis, qui touche à la fois à la sécurité et à l’efficacité d’une troisième dose chez les jeunes, est attendu dans le courant de février.
Dans un avis rendu au gouvernement, ce vendredi, le Conseil Supérieur de la Santé s'est montré "réticent" à une initiative belge, tant que l'aval n'est pas donné du côté de l'EMA. La task force vaccination affichait, jeudi soir, la même prudence, dans l'attente de l'aval de l'EMA, et d'un avis positif du CSS. "A ce stade, on ne peut pas dire si on ira dans un sens ou dans l'autre", explique Fabrice Peeters, pour le CSS. Il n'y aurait pas encore assez d'études prouvant l'efficacité du booster pour les 12-18 ans, contre Omicron, le variant dominant (à 98%) en Belgique. Il est donc probable que lors de la prochaine réunion de la CIM, les ministres de la Santé restent eux aussi réservés quant à la nécessité, et au calendrier, d'une telle 3e dose pour les ados.
Pas de problème en France
En Europe, seuls quelques pays comme la France ou l’Autriche, ont devancé l’avis de l’EMA, et ouvert la possibilité du booster aux jeunes, en se basant plutôt sur le feu vert donné par les autorités sanitaires américaines. Une différence qui peut susciter des craintes chez les parents ou les adolescents qui partent en vacances, au ski notamment.
En France, cela ne pose guère de problème. Les jeunes de 12 à 15 ans ne sont pas soumis au "pass vaccinal". Dans les lieux où celui-ci est exigé, ils peuvent continuer à présenter un test PCR ou antigénique négatif de moins de 24 h. La dose de rappel imposée aux adultes pour le "pass vaccinal" n’est, elle, pas obligatoire pour les adolescents de 16 et 17 ans. Ceux-ci sont considérés complètement vaccinés avec deux doses. Le "booster" n’est donc pas nécessaire pour maintenir la validité de leur "pass".