Les jeunes ont-ils leur place en politique? L’interview croisée d’un débutant et d’un expérimenté au cdH (vidéo)

Quelle place pour les jeunes en politique? En ce début d’année, L’Avenir s’associe avec l’ULiège pour un dossier sur cette thématique.

F. Giltay
T. Parent

D’un côté, Opaline Meunier. 28 ans. De l’autre, René Collin. 63 ans. Ils défendent tous les deux les couleurs du cdH mais n’ont pas forcément la même vision du monde. Mise sur le grill par les étudiants de l’Université de Liège, la jeune génération se confronte à ses aînés.

Travailler pour un parti politique commun n’engage pas nécessairement de défendre les mêmes idées ou d’avoir des priorités similaires. Une pluralité indispensable pour tenter de répondre aux demandes du plus grand nombre. De manière générale, cela fait quelques années que la politique se voit assaillie par une jeune génération aux dents longues. D’après celle-ci, pendant trop longtemps, la parole des jeunes était entendue. Mais pas écoutée. Parce que la politique, c’est forcément un truc de vieux? Peut-être.

Ce combat, Opaline Meunier le mènait au quotidien en tant que présidente des jeunes du cdH jusqu'à son départ récent de cette fonction. Interrogée avant cette démission, elle souligne que nos adolescents n'y arriveront pas seuls. Les changements doivent commencer au bas de l'échelle. Dès les premiers échelons scolaires, il est important d'enrober les jeunes d'une légère couche de notions politiques.

Dans l'autre sens, est-ce que les jeunes s'intéressent assez à notre politique? René Collin s'interroge. S'il n'a pas d'avis tranché sur la question, le président du parti en province du Luxembourg admet une complexité exacerbée du système. Un tableau brouillon où même les élus s'emmêlent quelques fois les pinceaux.

Mais il coupe court à toute supposition concernant une quelconque mise à l’écart des jeunes. Il explique que les politiques, lui-même en tête, tendent généreusement la main à leurs cadets. Dès lors, s’intéresser à la génération Z n’engage pas forcément d’entraver les espaces qui lui sont réservés. Une méthode malsaine pour aller glaner quelques voix selon René Collin, particulièrement agacé par l’omniprésence d’Elio di Rupo sur le réseau social TikTok notamment.

Entre questions insolites ou dérangeantes, éclats de rire et tons plus graves, rien n’est laissé de côté dans cette capsule vidéo pleine à découvrir en haut de cet article.

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