Covid: 11 écoles fermées, mais «pas l’effet de rentrée que l’on aurait pu craindre»
Un mois après la rentrée, alors que le nombre de classes placées en quarantaine continue d’augmenter, la ministre Caroline Désir a fait le point ce mardi en commission de l’Éducation du Parlement de la Fédération Wallonie-Bruxelles. Elle est également revenue sur la question du tracing et a tenu à rassurer les directions d’écoles.
Publié le 28-09-2021 à 15h55 - Mis à jour le 28-09-2021 à 17h31
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Interrogée en commission de l’Éducation par Stéphanie Cortisse (MR), la ministre de l’Enseignement obligatoire Caroline Désir (PS) a fait le point sur la situation épidémiologique dans les écoles.
«Selon les tout derniers chiffres, 11 écoles sont actuellement fermées (NDLR: ce qui correspond à moins d'1 école sur 200 en FWB) et 101 écoles possèdent au moins une classe placée en quarantaine (NDLR: 4% des écoles de la FWB)», a dévoilé la ministre. Ces chiffres sont en légère évolution par rapport à ceux enregistrés lors de la semaine précédente, où «2 écoles seulement étaient fermées», mais où « 151 écoles possédaient au moins une classe placée en quarantaine.»
Pour rappel, l’ensemble de la Fédération Wallonie-Bruxelles compte approximativement 2 500 écoles, tous niveaux d’enseignement confondus.
Un effet de rentrée minime
Si l'on observe une hausse du nombre de cas positifs dans les écoles depuis la rentrée, cette évolution n'est en rien comparable à la situation vécue à pareille époque lors de la rentrée précédente, en septembre 2020.
Renvoyant vers les derniers chiffres dévoilés par Sciensano, la ministre observe d'ailleurs «une très récente diminution des cas auprès de la population observée, tant chez les 0-9 ans que chez les 10-19 ans». Si elle se montre toutefois «prudente» et admet la nécessité de «voir la situation à plus long terme», Caroline Désir souligne qu'il n'y a «pas eu d'effet de rentrée tel que l'on aurait pu le craindre».
La ministre socialiste précise encore: «Il est le normal que le virus circule dans les écoles. Mais on n'observe donc pas d'effet massif» à l'heure actuelle.