Marc Van Ranst: «Ces menaces ne m’impressionnent pas»
Mis en sécurité avec sa famille alors qu’un individu dangereux l’aurait prix pour cible, le virologue flamand a tenu à se montrer ferme face aux menaces qu’il subit.
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Publié le 19-05-2021 à 08h52
Une chasse à l'homme s'est déroulée mardi soir dans la province du Limbourg: des dizaines d'agents étaient à la recherche d'un militaire lourdement armé, sans le retrouver jusqu'à présent. Marc Van Ranst serait une cible du fugitif, un homme de 46 ans, proche des mouvements d'extrême-droite, qui a proféré des menaces à propos de plusieurs personnalités et est suspecté de vouloir passer à l'acte.
Le virologue de la KUL, connu pour ses positions prudentes en termes de déconfinement dans la crise du coronavirus, s’est exprimé la nuit passée sur les réseaux sociaux en partageant la capture d’écran d’un tweet souhaitant sa mort.
«Trop souvent, être contre les mesures covid et les vaccins coïncide avec l’agression de la violence et du racisme brutal. Je ne me rends pas compte que les menaces viennent presque exclusivement de ce coin. Qu’une chose soit claire: de telles menaces ne me font pas la moindre impression», a-t-il écrit.
Tegen covidmaatregelen en covidvaccins zijn, valt al te vaak samen met geweldverheerlijking en rauw racisme. Ik...
Posted by Marc Van Ranst on Tuesday, May 18, 2021
De son côté, son collègue virologue de la KUL Emmanuel André lui a apporté son soutien, soulignant que Marc Van Ranst a travaillé «jour et nuit depuis un an»:
Quand ton collègue, que tu as vu travailler nuit et jour depuis un an et encaisser tant de rhétoriques banalisantes, insultantes ou menaçantes, doit être mis en lieu sûr par la police parce que sa vie est en danger. @vanranstmarc
— Emmanuel André (@Emmanuel_microb) May 18, 2021
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