Coronavirus: «L’âge moyen des personnes décédées a quelque peu baissé»
Ce mercredi, Yves Van Laethem est revenu sur les chiffres des décès liés à l’épidémie de coronavirus en Belgique. Il a comparé la première vague avec la situation que nous connaissons actuellement. «L’âge moyen des personnes décédées a quelque peu baissé.»
- Publié le 14-10-2020 à 13h03
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L’Institut de santé publique a choisi d’évoquer ce mercredi le thème des décès liés au coronavirus. Une comparaison a été établie entre deux périodes, celle de la première vague (de mars jusqu’au 22 juin) et celle allant du 22 juin jusqu’à maintenant.
«Concrètement, on peut dire que les décès sont concentrés sur la première vague. Elle contient l’essentiel des décès, soit 94%. Nous avons 6% des décès qui sont liés à la période qui court actuellement. Clairement, ce nombre est en train d’augmenter progressivement, vu l’évolution du problème», a indiqué Yves Van Laethem, porte-parole interfédéral de la lutte contre le coronavirus.
L’âge moyen des personnes décédées en baisse
«L’âge moyen des personnes décédées a quelque peu baissé, mais les décès concernent essentiellement les personnes de plus de 80 ans. La moitié des personnes décédées étaient âgées de 86 ans lors de la première vague. Actuellement, il s’agit de l’âge de 83 ans», a expliqué le porte-parole interfédéral.
Une minorité des décès surviennent également chez des personnes moins âgées. «6% des décès avaient été répertoriés chez les moins de 65 ans lors de la première vague. Ce pourcentage est de 10% depuis le 22 juin.»
45% des décès en maisons de repos
Yves Van Laethem est également revenu sur la situation des maisons de retraite. «Lors de la première vague, on a tous été frappé par le fait que deux tiers des décès survenaient en maisons de repos. Depuis cet été, ce chiffre est tombé à 45%.»
«Le lieu de survenue du décès a également changé puisque, lors de la première vague, la moitié des décès, soit 49%, était survenue à l’hôpital. Depuis cet été, 78% de ces décès ont lieu à l’hôpital», a-t-il continué.
La manière dont ces décès ont été étiquetés «covid» a aussi changé au fil du temps. Cela est lié, entre autres, à la disponibilité des tests, souligne Yves Van Laethem. «Lors de la première période, il y avait 69% de décès confirmés par frottis. On est passé maintenant à 79%. Globalement parlant, on peut dire que 88% des décès sont prouvés par une technique extrêmement fiable.»