La qualité de l’air wallon en un clic
Un nouveau site destiné à informer les Wallons sur la qualité de l’air vient d’être mis en ligne. Objectif: disposer d’un monitoring en continu.
Publié le 11-09-2020 à 16h50
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À quelques jours de la Semaine de la mobilité, la ministre wallonne de l’Environnement, Céline Tellier, a présenté un tout nouveau site web destiné à informer les citoyens, en temps réel, sur la qualité de l’air et les niveaux de pollution.
«Selon le dernier rapport de l'Agence européenne de l'environnement, la pollution atmosphérique demeure la principale menace environnementale pour la santé en Europe, causant plus de 400 000 décès prématurés au sein de l'UE. En Belgique, le nombre de décès prématurés induits par les trois principaux polluants atmosphériques est évalué à plus de 11 000 par an. Mettre le focus sur la qualité de l'air est donc essentiel. »
Fruit de la collaboration de plusieurs institutions (Institut scientifique de service public, Agence wallonne de l'air et du climat, Cellule interrégionale de l'environnement, Sciensano), l'outil Wallonair.be s'adresse tant au grand public qu'aux experts. Son objectif étant d'offrir un monitoring en continu.
Un outil personnalisé
Concrètement, le site s’ouvre sur une carte de la Wallonie munie de pastilles colorées, précisant la qualité de l’air , d’«excellente» à «exécrable». En cliquant sur les grandes villes wallonnes, représentées par une pastille blanche, vous aurez également accès à quelques recommandations, suivant l’indice de qualité de l’air dans votre ville (aérer votre habitation, profiter d’activités en extérieur, etc.). Des prévisions pour le lendemain ou le surlendemain sont également disponibles.
Autre élément intéressant: l'utilisateur pourra identifier le polluant le plus présent dans sa ville au moment de la consultation de la carte (particules fines, ozone, dioxyde d'azote, etc.)«Il s'agit là de la version express. Mais dans sa version plus complète, également accessible à tous via le site, l'outil prodigue également d'autres informations: des données météo, mais aussi des graphiques dynamiques reprenant une vue sur la qualité de l'air, sur 48 heures. Un historique est également en ligne», précise Laurent Spanu, responsable du projet pour l'ISSeP.
Enfin, en s'inscrivant directement sur le site, le citoyen peut recevoir des alertes pollution par sms ou par mail. «En 2021, nous compléterons encore le réseau de mesures en installant 350 capteurs en Wallonie. Nous devons mesurer pour savoir, pour informer et pour agir», conclut la ministre.