La Commission européenne ne dictera pas à la Belgique sa réaction face aux chars carnavalesques
Les porte-paroles de la Commission européenne ont répondu très timidement ce lundi aux questions des journalistes sur le carnaval d’Alost et ses chars et déguisements taxés d’antisémitisme, présents dans le cortège de dimanche.
Publié le 24-02-2020 à 14h14
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La Commission «a reçu une série de plaintes» à propos du carnaval d'Alost et va «les examiner», mais elle n'a pas vocation à dicter à la Belgique l'éventuelle réponse légale à apporter aux comportements offensants dans le cadre de l'évènement, s'est borné à dire en milieu de journée Adalbert Jahnz, porte-parole pour les affaires intérieures.
«Il est évident que les images que l’on a vues (des chars visant les juifs, NDLR) ne devraient pas parader dans des rues européennes, 75 ans après la Shoah. La Commission est fermement opposée à toute forme d’antisémitisme», a-t-il rappelé.
Cependant, «c’est aux autorités nationales d’agir en ce qui concerne les cas individuels» comme pour le carnaval d’Alost.