INFOGRAPHIE | Moins de tués sur les routes wallonnes en 2018 mais...
Contrairement à la Flandre, la Wallonie et Bruxelles enregistrent une baisse du nombre de victimes sur leurs routes.
/s3.amazonaws.com/arc-authors/ipmgroup/564bb5e6-3925-4e77-9c29-d7fc08e40b25.jpg)
Publié le 04-07-2019 à 18h58
:focal(544.5x370.5:554.5x360.5)/cloudfront-eu-central-1.images.arcpublishing.com/ipmgroup/IOEYUOMWFVAA5LOP5AWNTW56MQ.jpg)
En légère hausse par rapport à 2017, les accidents recensés en 2018 (38.455) par Statbel ont fait 49.354 victimes dont 3.636 blessés graves et 604 morts. Au total, quatre grandes tendances s’imposent à l’analyse des chiffres publiés par l’office national de statistique.
1Des chiffres en baisse en Wallonie et à Bruxelles
Les chiffres le prouvent: Bruxelles (-1,5%) et la Wallonie (-0,6%) enregistrent une baisse du nombre de victimes sur leurs routes par rapport à 2017. Mieux, en plus de voir le nombre d’accidents baisser de 0,3% en un an, les deux régions totalisent également moins de tués (-12,5% à Bruxelles et -4,5% en Wallonie) dans les 30 jours suivant un accident.
À l’inverse, la région flamande enregistre une hausse des accrochages (+2%), des victimes (+1,4%) et des tués recensés dans les 30 jours (+3,7%) suivant chaque collision.
2Les deux-roues très concernés, les piétons plus épargnés
Si la majorité des victimes de la route reste des automobilistes (46%), force est de constater que les cyclistes (89 contre 76 en 2017, +17%) et les motocyclistes (87 tués contre 77 en 2017, +13%) n'ont pas été épargnés en 2018. «La météo favorable a poussé plus de deux-roues à sortir, ce qui a ainsi augmenté leurs risques d'accident», estime Vias.
Point positif: il n’y a jamais eu aussi peu de victimes parmi les piétons (74 contre 95 en 2017, -22,1%) depuis 2005.
3Le Hainaut plus touché
À l’échelle des provinces, contrairement aux routes du Brabant wallon qui semblent être les moins accidentogènes du pays avec 18 morts enregistrés en 2018, les axes hennuyers sont ceux où l’on a dénombré le plus de tués (91) l’année passée.
4Les jeunes plus prudents
Même s’ils forment le groupe d’âge le plus touché (17,5% des morts), les jeunes entre 20 et 29 ans sont de plus en plus prudents derrière leur volant. Pour preuve, ils étaient 264 en 2005 à avoir perdu la vie dans un accident de la circulation contre 106 en 2018.
Les raisons selon Vias? «D'une part, ces jeunes obtiennent le permis de plus en plus tard, vers 25 ans. Et d'autre part, ils privilégient désormais les centres-villes pour sortir, ce qui fait qu'ils n'ont plus besoin de prendre la voiture comme par le passé.»