TEC à l’arrêt: une sanction d’un million d’euros?

Mardi, en marge de la journée d’action organisée par la FGTB, le ministre-président wallon avait assuré que son gouvernement «prendrait ses responsabilités» à la suite du non-respect du service garanti au sein des TEC.

TEC à l’arrêt: une sanction d’un million d’euros?
©ÉdA

Ce jeudi, l’exécutif régional a tranché dans le vif, annonçant notamment une sanction financière de près d’un million d’euros pour l’Opérateur de transport de Wallonie, la maison-mère des TEC.

Le montant exact de cette sanction doit encore être calculé mais il correspond au montant d’indemnité prévue dans le contrat de gestion, en cas de non-exécution du service pour une journée de fonctionnement, majorée de 10%, précise-t-on du côté de l’exécutif régional.

Ce dernier demande également une révision de la convention de médiation syndicale en excluant le financement du syndicat socialiste. En d’autres mots, les emplois au sein de la FGTB financés par le groupe TEC afin notamment de permettre la concertation sociale pourraient passer à la trappe.

Enfin, le gouvernement assure «qu’en l’état actuel de non garantie du service continu, pour l’exploitation de toutes nouvelles lignes, il sera désormais systématiquement prévu de recourir à la sous-traitance privée».

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