Ducarme: «On n’a pas réduit les moyens de l’Afsca»
«Non, on n’a pas réduit les moyens de l’Afsca ces dernières années. Et oui, l’Afsca ne fait pas que contrôler la chaîne alimentaire. Elle est là aussi pour faciliter les exportations.» Denis Ducarme a répondu a certaines attaques dans l’affaire Véviba où le gouvernement a été point du doigt par les Verts dans des choix politiques qui ont été posés. C’était en ouverture de la commission. Sûr que les débats qui allaient suivre n’allaient pas être un long fleuve tranquille.
Publié le 21-03-2018 à 11h28
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Ce mercredi matin, en ouverture de la commission à la Chambre qui aborde le scandale Véviba et le fonctionnement de l’Afsca (Agence fédérale pour la sécurité alimentaire), le ministre Denis Ducarme (MR) a tenu à remettre certains points sur les i concernant certaines infos.
1. Les moyens (dotations et recettes propres) de l'Afsca n'ont pas été diminués. Chiffres à l'appui: en 2015, c'est 171 millions. En 2016, 167 millions et 176 millions en 2017.
2. Le ministre ne veut pas qu'on oppose sécurité alimentaire et développement économique. Pourquoi? Il suffit de regarder le ratio d'auto approvisionnement qui est très élevé: 162% pour les bovins et 262% pour les porcs. Pour survivre, il faut exporter.
C’est pour cela qu’il existe un service international qui est en contact avec des pays tiers. Et le ministre de préciser que la cellule internationale existe depuis que l’agence existe. Et que c’est Magda Alvoet, une Groen, qui avait lancé l’Agence avec cette cellule internationale. En filigrane, une réponse aux Verts qui lui reprochaient, hier, de détourner la vocation première qui est de contrôler.