Les Belges voient les réfugiés d’un meilleur œil en 2016 qu’en 2002

Le pourcentage de Belges en faveur d’une politique plus souple concernant les demandes d’asile par le gouvernement a augmenté, entre 2002 et 2016, de 17,9 à 30,4%.

Les Belges voient les réfugiés d’un meilleur œil en 2016 qu’en 2002
Archive – En 2015, le parc Maximilien à Bruxelles est devenu un camp de demandeurs d’asile. ©BELGA

Ils sont également plus nombreux (43,3% au lieu de 28,2%) à penser que les réfugiés craignent des persécutions dans leur pays d’origine, selon une étude du centre de sociologie de la KU Leuven, diffusée lundi.

Les chercheurs louvanistes -Laura Jacobs, Celine Wuyts et Geert Loosveldt – se basent sur les résultats de l’European Social Survey. Celle-ci a été menée en 2016 auprès de 34.837 citoyens européens de 18 pays, dont 1.766 en Belgique. Ils ont comparé ces données aux conclusions d’une étude similaire datant de 2002.

Aujourd’hui, les Belges sont plus souvent d’accord avec l’affirmation selon laquelle les réfugiés reconnus devraient avoir la possibilité de faire venir les membres de leur famille dans leur pays d’accueil, mais ils se soucient aussi de retombées négatives de la migration sur le marché du travail et la sécurité sociale. Les plus négatifs s’inquiètent également de l’influence de la migration sur la criminalité. À l’inverse, l’enrichissement culturel induit est de plus en plus souligné.

Le contexte personnel des répondants joue un rôle important. Les Belges qui entretiennent des liens plus étroits avec des personnes d’autres origines ethniques et culturelles sont plus enclins à voir les avantages de la migration. Les plus enthousiastes sont les Bruxellois. De même, les jeunes sont plus optimistes sur le sujet que leurs aînés. Tout comme les personnes ayant un degré d’éducation plus élevé, de l’intérêt pour la politique ou encore une histoire personnelle liée à l’immigration.

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