Réfugiés : la Fédération Wallonie-Bruxelles renforce ses dispositifs d’apprentissage du français
Le gouvernement de la Fédération Wallonie-Bruxelles a décidé mercredi, face à l’afflux de demandeurs d’asile, de renforcer ses dispositifs visant à soutenir l’apprentissage du français tant pour les enfants primo-arrivants que les adultes.
Publié le 09-09-2015 à 14h53
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L’exécutif a lancé à cet effet mercredi un appel à candidatures pour créer cinq nouveaux dispositifs de scolarisation et d’accueil spécifique à destination des élèves primo-arrivants (Daspa). Deux sont prévus à Tournai, deux autres à Bruxelles et un à Morlanwelz.
Ces cinq nouveaux Daspa viendront s’ajouter aux 64 Daspa déjà existants en Fédération et répartis comme suit: 28 dans le fondamental (soit l’équivalent de 810 periodes de cours assurés par 35 équivalents temps plein), et 36 pour le secondaire (soit 4.720 périodes de cours données par 160 ETP).
Pour aider les refugiés adultes cette fois, le gouvernement de la Fédération a également décidé mercredi d’offrir 3.960 heures supplémentaires de cours de français comme langue étrangère et d’alphabétisation. Ces formations seront délivrées par les acteurs de l’enseignement de promotion sociale entre septembre et décembre de cette année. Huit cent vingt-cinq refugiés en centres d’accueil devraient en profiter.
Enfin, la Fédération étudie aussi les possibilités d’action de ses services d’Aide à la jeunesse pour accompagner les mineurs étrangers non accompagnés (MENA) nécessitant une aide spécialisée, ainsi que la mise en œuvre d’un dispositif de familles d’accueil pour les MENA.
«Ces décisions gouvernementales sont la première réponse concrète apportée à la situation d’urgence vécue sur le terrain. Le travail entamé doit se poursuivre dans les semaines à venir pour apporter des solutions appropriées aux besoins à plus long terme», a commenté le ministre-président, Rudy Demotte, cité dans un communiqué.