Albert II et Philippe reçoivent les ministres-présidents, pas d’unanimité pour un entretien hebdomadaire
Neuf jours avant l’abdication, le roi Albert II et son successeur, le prince héritier Philippe, ont reçu ce vendredi à déjeuner au château de Laeken le Premier ministre Elio Di Rupo et les ministres-présidents des cinq entités fédérées du pays (la Flandre, la Wallonie, la Fédération Wallonie-Bruxelles, la Région bruxelloise et la communauté germanophone).
Publié le 12-07-2013 à 13h58
A leur arrivée, le ministre-président wallon et de la Fédération, Rudy Demotte (PS), et son homologue bruxellois, Rudi Vervoort (PS), se sont montrés moins exigeants que le chef du gouvernement flamand, Kris Peeters (CD&V).
Celui-ci avait réclamé dimanche dernier que le futur souverain, Philippe, reçoive une fois par semaine en audience les ministres-présidents, à l'image de la rencontre hebdomadaire que le roi a avec le Premier ministre fédéral.
«Il me semble utile qu’il y ait un contact régulier entre le roi et les chefs d’exécutif», a affirmé Demotte, sans insister sur le caractère hebdomadaire d’un tel entretien.
«Il est important que le roi sache ce qui se passe dans les entités fédérées et certainement à Bruxelles», a pour sa part déclaré Vervoort. «Mais nous ne devons pas en faire une affaire protocolaire. Pour moi un entretien hebdomadaire n’est donc pas pas nécessaire. Laissons le nouveau souverain décider», a ajouté le ministre-président bruxellois.
Peeters n’a pour sa part fait aucune déclaration à son arrivée au château de Laeken.