Procès des attentats | Abrini : “J’aurais dû prendre le temps”

Abrini et Abdeslam peuvent-ils éviter la perpétuité. Les avocats de la défense ont joué leur dernier va-tout en refusant une double peine qui s’additionnerait à celle des attentats de Paris.

 L’avocate Laura Pinilla a évoqué la "banalité" de son client, Mohamed Abrini.
L’avocate Laura Pinilla a évoqué la "banalité" de son client, Mohamed Abrini. ©BELGA

Mohamed Abrini ? Un gars comme tous les autres, ou presque… C’est le portrait que son avocate Laura Pinilla a tenté de dresser de lui au cours d’un dernier baroud dans sa plaidoirie sur les peines. Pour convaincre le jury de la normalité de son client, elle évoque sa première rencontre avec le terroriste alors qu’elle n’avait “que deux semaines de stage” comme bagage en tant qu’avocate. À la barre de la cour d’assises, elle se rappelle : “Je ressors de la prison d’Arlon dans un état d’incompréhension. Comment est-ce possible que ‘l’homme au chapeau’ me ressemble tellement et qu’il soit comme moi ? “Et dans la foulée : “Je suis persuadé qu’il faut passer par la destruction du mythe avant de comprendre le pourquoi”.

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