Joris Brabant, le beau-frère d'Olivier Vandecasteele: "Remercier les 330000 frères et soeurs d'Olivier"
Dès sa détention arbitraire rendue publique, une importante mobilisation a vu le jour pour appeler à la libération d’Olivier Vandecasteele, concrétisée ce vendredi 26 mai 2023.
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Publié le 26-05-2023 à 19h40 - Mis à jour le 26-05-2023 à 19h42
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Assez symboliquement, c’est sur la Grand-Place de Tournai que Joris Brabant, l’ex beau-frère d’Olivier Vandecasteele et meilleur ami, a donné rendez-vous ce vendredi après-midi aux sympathisants pour célébrer cette libération. "Surtout pour tous les remercier, insiste avec émotion et soulagement Joris Brabant. Ces 330 000 frères et sœurs (NDLR : nombre de personnes qui ont signé la pétition) qui se sont battus et mobilisés pour libérer Olivier. Toutes ces personnes se sont investies durant leurs week-ends ou soirées, et ont passé du temps pour envoyer des messages de soutien, signer la pétition, mettre des affiches, organiser des événements, être présents… pour faire connaître la cause d’Olivier et pour faire en sorte qu’on ne l’oublie pas ! Un travail de fourmi qui a payé. Olivier était au courant depuis la Noël, et savait que les citoyens se mobilisaient pour sa libération. Je pense que cela lui a permis de tenir le coup, et merci à toutes ces personnes…"
Une cinquantaine de personnes étaient présentes près du beffroi, où est accrochée une géante bâche en soutien au travailleur humanitaire, mais aussi à quelques mètres de la cellule de prison dans laquelle s’était enfermée durant 24 heures la nièce d’Olivier Vandecasteele. Des gens se prennent dans les bras. Quelques larmes de joie coulent. Les messages de soulagement et de joie sont bien plus nombreux sur les réseaux sociaux. "C’est une journée merveilleuse, sourit Joris Brabant. Après plus de 450 jours de détention, le voilà enfin libre et de retour en Belgique, en sécurité. Aujourd’hui, c’est la fin du calvaire pour Olivier. C’est bien évidemment un soulagement et beaucoup de bonheur pour la famille, ses proches, tous ceux qui se sont mobilisés, mais c’est surtout à lui qu’il faut penser… C’était lui, le prisonnier, la victime… qui s’est battu pour tenir le coup ! Nous, on n’a pas souffert par rapport à lui…"
Joris Brabant avait amené quelques affiches pour les déchirer avec les sympathisants. "On en a placé des centaines, des milliers partout… maintenant c’est tout ! C’est fini tout ça…", conclut-il.