Opération Wuambushu : de Calais à Mayotte, les méthodes à la dure de l’État français

Une opération d’envergure vise l’expulsion de milliers de migrants du département français de l’océan Indien. Mais rien, ou presque, ne s’est jusqu’ici passé comme prévu.

Clément Boileau
A Koungou, seconde ville de l’île, la destruction des cases a commencé.
A Koungou, seconde ville de l’île, la destruction des cases a commencé. ©AFP

Prononcez "Wuambushu" ("Reprise", en mahorais). C’est le nom officiel de l’opération coup de poing lancée par l’État français fin avril, qui vise à expulser des milliers d’exilés se trouvant sur l’île de Mayotte (située entre l’archipel des Comores et la côte ouest de Madagascar) en plein océan Indien. Des demandeurs d’asile, essentiellement Comoriens, qui peuplent les bidonvilles dans les hauteurs de la capitale Mamoudzou ou celles de Koungou, seconde ville de l’île.

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