Pour redonner le goût du livre

Alors que le frein principal à la lecture en classe est… le manque de livres, divers projets ont été mis en place. Comme à Charleroi, où avait lieu ce vendredi la remise du prix du concours d’écriture 2023, où la ville a débloqué un budget spécifique dans le cadre d’une activité pause lecture quotidienne de 15 minutes. Une initiative qui n’est pas isolée (voir ci-dessous), d’autres écoles ayant mis en place ce type d’activité. Comme c’est par exemple le cas depuis 2019 à Ittre ou plus récemment à Huy.

Ce projet de “quart d’heure de lecture” s’est également enrichi d’animations dans les classes en présence d’auteurs, d’un concours d’écriture pour les enfants de la 3e à la 6e primaire, ou encore d’un podcast sur la manière de donner envie de lire aux ados. L’association a également organisé un colloque autour de la lecture en partenariat avec la Foire du livre de Bruxelles et la Fédération Wallonie-Bruxelles, ainsi que des conférences pour les enseignants.

Gros déficit en lecture chez les enfants

Des initiatives essentielles dont le déclencheur a été les résultats catastrophiques de l’étude PIRLS (Programme international de recherche en lecture scolaire) en 2016. Ceux-ci montraient que la compréhension à la lecture des élèves belges francophones, à 9 ans, ne dépassait pas le niveau de compétence le plus élémentaire pour 35% d’entre eux…

Pour lutter contre cet illettrisme latent, l’Association des éditeurs belges et la Foire du Livre de Bruxelles, avec le soutien de la Fédération Wallonie Bruxelles s’étaient alors mobilisés et ont créé cette opération “Tout le monde lit”. Les résultats de la prochaine étude PIRLS attendus le mois prochain diront si elle a déjà porté ses fruits.