Mise en route de MyBike, le registre central des vélos
Le Codeco doit entériner ce mercredi le système MyBike d’enregistrement national des vélos, qui vise à éviter les vols.
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Publié le 15-03-2023 à 04h00
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Les trois Régions du pays qui s’entendent pour mettre en place un "registre central des cycles": cette coopération nationale mérite d’être soulignée, parce qu’elle est le gage de la réussite du système qui vise à prévenir les vols de vélos. La police en enregistre entre 25 et 30 000 chaque année, mais moins de la moitié de ces vols seraient déclarés. L’objectif sera aussi de pouvoir rapidement identifier les propriétaires de tous les vélos trouvés.
Le système a été réfléchi sur base volontaire. Concrètement, c’est le propriétaire du vélo qui devra, lui-même, s’enregistrer dans les bases de données gérées par chaque Région, puis centralisées. Il y mettra ses coordonnées et toutes caractéristiques de son deux-roues (marque, modèle, couleur, prix…). Il recevra en retour un autocollant (non amovible) avec un code scanable, à apposer sur le cycle. On passe ainsi du système ancien, où c’est le propriétaire qui était identifié via la gravure de son numéro national, à l’attribution d’un numéro unique propre à la machine. Chaque vélo se verra aussi attribuer un statut: non volé, présumé volé ou volé. Le registre étant accessible à tous, chacun souhaitant acheter un vélo d’occasion pourra ainsi facilement, en scannant le code, savoir quel en est le statut. Une connexion du fichier avec la police est également prévue, à terme.
Ce système reste toutefois limité au bon vouloir des propriétaires de vélos, qui l’adopteront ou non. Il n’a pas été décidé d’imposer l’identification à chaque vente de vélo neuf. "Mais rien n’interdit qu’il y ait des évolutions plus tard", souligne-t-on au cabinet du ministre Gilkinet, qui porte ce projet.