Mais au fait, que veulent les Géorgiens?

Les aspirations pro-européennes d’une partie du pays mettent en difficulté le Premier ministre et son gouvernement, sous étroite surveillance russe.

Clément Boileau
Manifestants pro-européens dans les rues de Tblissi, vendredi dernier.
Manifestants pro-européens dans les rues de Tblissi, vendredi dernier. ©AFP 

Si la Géorgie rejoint un jour l’UE, les images de la foule pro-européenne et pro-occidentale qui a manifesté ces jours-ci dans les rues de la capitale géorgienne Tblissi sont appelées à faire date. D’autant que les autorités se sont empressées d’éteindre l’événement à coups de canons à eau et de gaz lacrymogène, arrêtant au passage près d’une centaine de personnes dont des journalistes. De quoi déplaire aux ONG de défense des droits humains, telle Amnesty International, qui y a vu une réaction "ni proportionné ni nécessaire ".

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