En Suède, une diplomatie débordée par l’extrême droite

Rasmus Paludan et Chang Frick, deux figures réactionnaires suédoises, compromettent malgré eux l’entrée de la Suède dans l’OTAN.

Clément Boileau
 Le geste de Rasmus Paludan a provoqué des manifestations jusqu’en Indonésie, pays dominé par l’islam.
Le geste de Rasmus Paludan a provoqué des manifestations jusqu’en Indonésie, pays dominé par l’islam. ©AFP 

Ils voulaient faire un coup médiatique contre la Turquie et en faveur de la liberté d’expression en Suède. Au final, ils auront aggravé la crise diplomatique à laquelle est confrontée la Suède depuis des mois, empêchée qu’elle est par la Turquie d’entrer dans l’OTAN, et ce au pire moment qui soit. En cause ? Un Coran brûlé par un certain Rasmus Paludan devant l’ambassade de Turquie, fin janvier. Disposant de la double nationalité suédoise et danoise, ce militant d’extrême droite est bien connu dans ces deux pays, où il carbonise régulièrement le livre saint dans des lieux fréquentés par des populations musulmanes.

Pour accéder à cet article, veuillez vous connecter au réseau internet.
Vous êtes hors-ligne
Connexion rétablie...