Mort de 3 paresseux : les contrôles sont-ils suffisants ?

La mort de 3 paresseux sur le tarmac de l’aéroport de Liège aurait-elle pu être évitée avec plus de contrôles ? Pas certain, d’autant plus qu’ils étaient peut-être morts avant d’arriver…

Alain Wolwertz
 L’avion bloqué à l’aéroport de Liège à cause de la météo transportait neuf paresseux.
L’avion bloqué à l’aéroport de Liège à cause de la météo transportait neuf paresseux. ©Mike Gustafson – stock.adobe.com 

Révélée ce lundi, la mort de trois paresseux, mammifères arboricoles d’Amérique du Sud menacés d’extinction, dans un avion d’une compagnie qatarie bloqué à l’aéroport de Liège à cause de la neige, aurait-elle pu être évitée avec des contrôles plus efficaces ? L’enquête en cours devra le démontrer. Mais Jean-François Brillon estime, lui, que le manque de personnel à l’unité bien-être animal (UBEA) de la région wallonne n’est pas de nature à anticiper ce genre d’incident. Échevin (MR) à Crisnée, dans la commune voisine de l’aéroport, l’homme est surtout vétérinaire et a par le passé été chargé de mission de l’Afsca à Liège Airport pour les questions d’ordre sanitaire. "L’UBEA ne compte que 7 contrôleurs pour toute la Wallonie alors qu’il y en a 70 en Flandre, dit-il. Et aucun moyen n’est dégagé par la ministre Tellier pour augmenter les contrôles."

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