Un duel français pour se rapprocher d’Al-Attiyah
Loeb et Peterhansel ont livré une grosse bagarre pour tenter de rejoindre Al-Attiyah.
Publié le 05-01-2023 à 06h00
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C’est dans une relative quiétude que s’est déroulée la quatrième étape. À croire que l’équipe de David Castera a voulu donner un peu de répit aux rescapés après deux journées dantesques.
Cela n’a pas empêché le spectacle d’être au rendez-vous pour mettre en exergue le duel entre les deux ténors français que sont Stéphane Peterhansel et Sébastien Loeb.
Le premier est le fer de lance du clan Audi et le poil à gratter des Toyota Hilux qui occupent les deux premières places au général. "Peter" doit reprendre du temps pour les pick-ups nippons après les ennuis de Carlos Sainz. Le second est à la poursuite du temps perdu, lui qui a avoué avoir tiré un trait sur la victoire finale suite à ses ennuis dans la 2e étape. Mais au vu de la difficulté du parcours, l’Alsacien sait que rien n’est perdu et qu’il peut encore revendiquer une place sur le podium.
C’est ainsi que les deux légendes se sont livrées à une grosse bagarre au cours de la journée avec un combat où personne n’a voulu rien lâcher.
Loeb a eu le dernier mot au bout du compte mais dans la douleur, la fiabilité ayant encore fait défaut au Hunter du nonuple champion WRC. Cette fois, "Seb" a dû se livrer à une séance de muscu…
Loeb a fini sans direction assistée
"On a fait 20 km sans direction assistée à la fin, révèle-t-il. Je pense qu’on perd tout ce qu’on avait gagné, entre 5 et 10 minutes. On était à l’arrêt. Je n’ai plus de bras. On fait quand même le meilleur temps, mais c’est frustrant de finir comme ça."
Au vu des 13 petites secondes séparant les deux tricolores, ce fut très intense et du côté de Peterhansel, on a dû également mouiller le maillot. "Pour faire un temps il faut se faire mal, c’est un peu comme un combat de boxe : on saute sur les herbes à chameaux, on tape dans les dunettes, et si on ne fait pas ça, on ne fait pas de temps. Pour le corps, c’est un peu moyen", précise Monsieur Dakar.
Le match a été suivi avec délectation par Nasser Al-Attiyah qui pouvait bien sortir le pop-corn. Le pilote Toyota Overdrive, grand vainqueur des premiers jours et leader confortable, peut voir venir. Mais le Dakar est encore long et bien des choses peuvent encore se passer…