The Enforcer [CRITIQUE] - Crime et bâillement
Antonio Banderas parviendra-t-il à sauver la jeune fille – et nous sauver de l’ennui ? Rien n’est moins sûr.
Publié le 03-01-2023 à 17h00
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Ce que ça raconte
Derrière ses plages de sable fin et ses cocktails colorés, la ville de Miami a aussi sa part sombre, faite de trafics illégaux, de violence et de mort. Cuda (Antonio Banderas) le sait bien: homme de main de la pègre depuis des décennies, il travaille désormais pour Estelle (Kate Bosworth, méconnaissable), une "boss" aux airs de femme fatale.
Derrière son air impassible, Cuda cache une tendresse pour sa fille de 15 ans, Lola, qu’il essaye de reconquérir après des années d’absentéisme. Quand il découvre que Billie, une fugueuse du même âge que sa fille et qu’il avait pris sous son aile, a été kidnappée par des proxénètes, son sang de père ne fait qu’un tour.
Pour la retrouver, il sera prêt à tout, même à se retourner contre ceux – et celle – qui le font travailler…
Ce qu’on en pense
Antonio Banderas, toujours aussi ténébreux, brille dans ce thriller, et il est bien le seul. Le film commence par la fin, et procède par flash-back: le destin tragique du héros ne sera donc point une surprise. Peu de choses sont surprenantes d’ailleurs dans The Enforcer, récit de rédemption ponctué de scènes sanglantes. Le scénario est paresseux et prévisible, et déploie une série de personnages clichés, allant du père absent au jeune boxeur naïf en passant par la strip-teaseuse au cœur d’or, qui s’inspirent lourdement de films bien meilleurs. Rien de neuf sous le (joli) soleil de Miami…
Thriller/film d’action de Richard Hughes. Avec Antonio Banderas, Kate Bosworth, Zolee Griggs… Durée: 1 h 31.