Tempête [CRITIQUE] - Haras sur le baudet
Ce que ça raconte
Publié le 27-12-2022 à 12h19 - Mis à jour le 27-12-2022 à 17h00
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Quand on naît dans un haras, forcément, ça vous lie au monde des chevaux. C’est le cas de Zoé qui, depuis toute petite, se rêve même jockey. Une ambition bientôt brisée par un vilain accident, dont elle ressortira paraplégique et le moral en berne. Et comme, dans le même temps, le haras familial, incapable de faire gagner ses champions, ne se porte pas au mieux, on ne peut pas dire que ce soit la folle ambiance le soir, quand on se retrouve à table…
Ce qu’on en pense
Christian Duguay est un habitué des films "hippiques": en 2013, déjà, il réalisait Jappeloup et mettait en scène la vie de Pierre Durand, cavalier français médaillé olympique aux Jeux de Séoul, qu’incarnait alors Guillaume Canet.
Il filme cette fois le couple (inédit) formé par Pio Marmaï et Mélanie Laurent dans une adaptation d’un roman jeunesse paru en 2012 à L’École des Loisirs. Une chouette histoire de résilience qu’il parvient à sublimer, plastiquement, par la façon qu’il a de capter les mouvements d’un cheval au galop et, ici, la tension nerveuse qui règne au cœur d’une course derrière sulky.
Dire que Tempête – c’est le nom du cheval préféré de Zoé – est un grand film serait toutefois mentir: cousu de fil blanc et animé par des ressorts et des archétypes vieux comme le monde, à l’instar de ce méchant argentier qui menace de vendre le haras, le scénario mène sans faillir à un joyeux happy end, à l’enthousiasme communicatif, qui plaira forcément à un public familial. Ou de cavaliers.
Film Familial de Christian Duguay. Avec Pio Marmaï et Mélanie Laurent. Durée: 1 h 49.