Une ouverture de procès dans les moindres détails

La journée d’ouverture du procès des attentats relevait plus de l’instant médiatique que d’un moment clé de la procédure. Mohamed Abrini s’est plaint des conditions de détention et de transfert ainsi que les fouilles anales quotidiennes.

 Lors de cette première journée, Mohamed Abrini s’est plaint des conditions de transfert des accusés.
Lors de cette première journée, Mohamed Abrini s’est plaint des conditions de transfert des accusés. ©BELGA 

On n’était plus à un retard près pour réellement débuter le procès des attentats de Bruxelles. Quelques minutes avant 10 h, ce lundi 5 décembre, la présidente, Laurence Massart, a entamé cette procédure historique qui devrait durer 6 mois au minimum. Un premier constat: deux jurés suppléants manquent à l’appel. La 5e suppléante a fait savoir "qu’elle ne comprend pas le français. Elle ne savait pas qu’elle pouvait demander une dispense. Elle suit aussi un traitement pour la fertilité." Idem pour un autre suppléant "qui n’a pas encore envoyé son certificat médical.". Avant les grippes de saison et autres contrariétés, il ne reste donc plus que 22 suppléants sur les 24 initiaux à l’entame de ce procès.

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